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Je suis le Héraut de la Doctrine Universelle
Sache que cet ouvrage que tu vas découvrir a fait l’objet d’une consultation au prés de l’Unique et de sa propriété et que ma conscience, assurée de la droiture de l’œuvre, essaye et réussit du mieux qu’elle peut de ne pas dépasser les limites que la bienséance que mon temps m’impose… Et je demande au lecteur de me pardonner si j’ai commis des fautes car je n’ai jamais eu l’intention d’égarer ni de m’égarer.
Véhéments Piliers de la Doctrine Universelle.
Affirmation de la simplicité initiale de la Doctrine Universelle
La doctrine universelle se synthétise en une seule assertion : la devoir suprême de l’humanité est d’éviter la chute de la civilisation, puis de survivre, de conquérir l’espace et de s’étendre dans le cosmos jusqu’à la proclamation divine de la fin de l’univers, jusqu’à la destruction totale de la réalité objective du Seigneur des mondes et de l’univers : survivre par la matière pour se conduire vers la fin sans perdre conscience qu’il y aura une fin.
Elle est universelle en tant que toute civilisation d’un univers peut saisir que l’une de ses destinées est d’être confrontée à la conquête de l’espace, du cosmos, de tout ce qui peut exister et à fournir l’ensemble des moyens nécessaires à cette conquête.
Elle est universelle en tant qu’elle révèle l’universel cheminement par lequel il y a des interrogations que chaque civilisation de l’univers pose au cours de l’évolution de l’espèce qui la constitue : quelle est la structure de la totalité et quelle attitude adopter face à cette totalité ? Y a-t-il un infini qui dépasse cette totalité ?
Elle est l’éveil et le désir d’un dépassement de la médiocrité humaine. Et la Doctrine Universelle est une simplicité, une banalité, et je vais aligner banalités après banalités, naïvetés après naïvetés, mais cette doctrine est une simplicité qui porte en elle le salut de l’espèce humaine.
Ainsi, nous commencerons par des banalités et nous continuerons par des banalités : Observez la nature qui est autour de vous, vous remarquerez que Dieu ou cette même nature n’a donné vie à des êtres que de telle sorte que ces mêmes êtres font instinctivement tout pour préserver la vie qui est en eux. Et ils font non seulement tout pour la préserver mais ils font aussi tout pour la reproduire et la répandre dans l’espace et dans le temps qui leur est possible de conquérir.
Toujours des banalités : tout être vivant de l’univers ne vit que pour étendre sa pérennité dans l’espace et dans le temps, toute civilisation d’une entité intelligente de l’univers ne vit que pour étendre sa pérennité dans l’espace et dans le temps, toute entité intelligente de l’univers porteuse d’une idée ne survit dans les esprits que pour étendre la matérialisation de l’idée en puissance chez tout être humain et en acte dans l’espace et dans le temps. Toute réalisation de l’idée génère la nécessité de la pérennité de sa réalisation. Le devoir sacré de l’humanité réside en la pérennité de l’adoration, en la pérennité de l’idée et en la pérennité de la vie, le devoir sacré de l’humanité est la pérennité de la civilisation du bien objectif par l’adoration, le devoir sacré de l’humanité est d’établir les moyens de la réalisation de la pérennité de l’adoration, le devoir sacré de l’humanité réside en l’établissement fantasmagorique d’un univers technologique humain à même de pouvoir réaliser l’expansion de la civilisation bien au-delà de la planète terre. La destinée sacrée de l’homme réside dans l’exploration fantasmagorique de l’univers. La destinée sacrée de la religion simple est de s’étendre dans tout l’univers. La destinée sacrée de la civilisation est l’unité de toutes les civilisations. Toute civilisation de l’univers ne se dépasse réellement que lorsqu’elle réussit à étendre sa survie au-delà de la planète et de l’étoile où elle a été établie : l’ambition de l’humanité deviendra et pourquoi pas ? Et pourquoi pas ? Bientôt immense.
Il est tout à fait probable que la chute organique et civilisationnelle de l’espèce humaine ne permette pas la réalisation de la conquête de l’univers et que ces rêves de conquête de l’univers ne se réaliseront jamais, cependant ces rêves sont avant tout une philosophie pour l’espèce humaine, l’éveil de sa volonté de vivre, son désir d’être une civilisation universelle c'est-à-dire qui s’inscrit dans l’univers.
Il surgit alors une interrogation fondamentale : quels sont les fondements économiques, culturels, religieux, philosophiques et politiques de la conquête de l’univers ? Voici les piliers de la doctrine universelle…
Discours sur la condition eugénique, capitaliste et technique de l’espèce humaine
Toute civilisation de l’univers qui veut se répandre doit aboutir à un processus d’enrichissement intense d’une société donnée de telle sorte que les moyens matériels de la conquête de l’univers puissent être produits à grande échelle, toute société doit être intensément prospère : elle doit être capable de produire massivement et aucun homme d’un quelconque appareil étatique n’a le droit de freiner sous un quelconque prétexte pseudo humaniste le mécanisme de l’enrichissement absolu de chaque individu d’une société donnée. La capacité de la production de richesse doit devenir immense, l’enrichissement doit devenir maximal et je mets au défi quiconque veut conquérir l’espace de me prouver que l’enrichissement d’une société donnée n’est pas nécessaire à la conquête de l’espace, le processus d’enrichissement étant fondamental à l’établissement et à la production des révolutions technologiques permettant les conquêtes de l’univers.
J’appelle mouvement du capitalisme universel tout système économique reposant sur l’efficacité d’un contrôle optimal de tout existant susceptible d’être utile à l’expansion de l’humanité et de la vie, tout système capable de produire massivement de la richesse vers son orientation indirecte pour l’expansion, par l’esprit et la matière, de la civilisation et pour la conquête de l’univers en tant que plein accomplissement d'une libre destinée de l'homme accomplie par une organisation privée mondiale dotée d’une éthique interne ; j’appelle anarchisme condition de possibilité de réalisation de toute philosophie politique, J’appelle convergence de l’anarchisme le mouvement téléologique d’annihilation des philosophies politiques étatistes vers les exigences de l’éthologie développée par l’étude de la réalité objective, puis toute abolition du principe étatiste collectiviste au mouvement de l’Histoire, abolition qui permet l’avènement d’une organisation privée au service de la Doctrine Universelle. J’appelle second mouvement de l’Histoire la lutte inéluctable qui surgit entre organisations privées à la suite de l’abolition de l’état : l’abolition de l’état ne signifie pas l’abolition impossible de l’agression. J’appelle eugénisme tout mouvement d’amélioration organique des capacités intellectuelles de notre espèce, j’appelle technique toute amélioration d’outils porteurs d’espoir d’orientation de tout existant au service de l’humanité et à la survie de la vie dans l’univers. J’appelle suppression des hommes de l’état, la réalisation première de l’anarchisme, j’appelle naissance de l’état primaire, la réalisation seconde de l’anarchisme, j’appelle état primaire toute règle de jeu instauré entre les hommes s’intégrant dans un ordre naturel ou pour la création d’un ordre naturel, s’extrayant d’un ordre naturel ou régulant un ordre naturel, j’appelle ordre naturel état second où la règle du jeu n’est pas vécue de manière consciente par l’homme. Le capitalisme est un exemple d’ordre naturel. Le capitalisme est un exemple d’Etat. L’ordre naturel est un état. Plusieurs ordres naturels peuvent coexister dans l’absolu. La transmutation de la notion d’état signifie l’abstraction qui échappe dans sa réalisation en son incarnation par des hommes de l’état. L’état est ainsi une abstraction qui ne s’incarne en aucun individu en particulier et qui est tous les hommes particuliers.
Toute abolition des hommes de l’état classique qui n’est pas secondée par une organisation privée puissante, à but non lucratif, est scélérate. Cela signifie qu’il doit demeuré à la suite de l’abolition de l’état au moins un organisme privé qui assure la réalisation d’objectifs moraux et idéologiques englobant des objectifs éthiques. Parce que l’abolition de l’accomplissement de la morale par la violence de type socialiste et étatiste ne dispense de l’accomplissement même de cette morale s’il est démontré qu’il assure la réalisation d’objectifs objectivement -objectivement- vitaux pour l’humanité. Cette Organisation est l’organisation pour la réalisation de la doctrine universelle. En outre l’abolition de l’état ne signifie pas et ne doit pas signifier l’abolition des services qu’il rend au citoyen. Tout ce qui est demandé est l’adhésion par un contrat écrit du citoyen à cet état privé qui atteste le consentement du citoyen à cet état suivant la définition du consentement que je donnerais plus loin.
J’appelle impossibilité d’un totalitarisme de la Doctrine Universelle, le fait qu’en l’abolition de toute structure étatique, la possibilité d’une violation massive de la propriété de soi de son corps et de ses biens est impossible par une organisation privée mondiale dotée d’une éthique universellement valide qui ne peut avoir intrinsèquement une capacité de contrôle total de l’humanité mais qui peut influer sans coercition sur sa destinée. Est totalitaire tout ce qui entrave de manière coercitive l’expansion et le maintien de la propriété privée. Est coercitif tout ce qui viole et entrave par des lois contraignantes l’expansion et le maintien de la propriété privée. En conséquence, imposer un capitaliste richissime ou pauvre, détenteur de la propriété privée est d’essence coercitive, violente, totalitaire et abjecte.
Saches que bien souvent un concept se comprend en différentes acceptions. Ceci n’est pas un relativisme, ceci est un aristotélisme : c’est la recherche d’exhaustivité de l’objectivisme ou concepts objectivement déterminés. Nous allons définir la coercition selon les plans dans laquelle on la situe. Il existe ainsi une définition politique et éthique de la coercition, une définition morale de la coercition, une définition métaphysique de la coercition, une définition sociale de la coercition, une définition vitale de la coercition et ces définitions sont méta systématiques c’est à dire des définitions non directement dépendantes les unes des autres, des définitions adaptées à des plans différents.
J’appelle coercition d’essence étatique et socialiste, ou violation de l’éthique, la violation de la propriété de soi, de son corps et de ses biens. J’appelle sentiment de coercition, le sentiment d’injustice, sensation de contrainte, légitime ou illégitime qu’éprouve un homme face à l’expansion d’un autre homme : l’existence même d’un autre homme l’étouffe, le dégoute, l’opprime, le dérange. J’appelle coercition symbolique sur la morale, « la coercition sur une abstraction » se manifestant par la violation de la morale d’un individu par un autre individu qui n’a pas la même morale de telle sorte que l’individu ressent la violation de ses valeurs en l’action d’un autre homme, j’appelle coercition réelle de la morale, l’exigence de sa matérialisation, j’appelle coercition naturelle, ce que nous « impose » en sa cruauté la réalité objective, j’appelle coercition d’expansion, ou coercition fondamentale, l’inhibition de notre expansion dont la cause véridique ou illusoire semble résider dans l’assouvissement de l’expansion d’autrui, assouvissement qui n’est pas forcément la violation d’une loi, d’une morale ou d’un droit relatif à un système de pensées au moins en partie universellement valides. J’appelle Evolution de la coercition variable et problématique toute définition de la coercition qui varierait selon le système de pensées dans lequel on se place et en face duquel la tâche du philosophe est de rechercher la vérité par une synthèse non contradictoire des points de vues pour la réalisation de l’unité de la pensée politique humaine et pour son épuration qui réside dans le courage qu’il y a à éliminer définitivement certaines thèses non adéquates aux lois a priori juridiques scientifiques extraites de la réalité objective.
J'appelle pseudo-philosophe nuisible, tout penseur qui rejette la technique, l'eugénisme et le capitalisme comme nécessité concrète de la survie tout en déployant une contradiction performative où en refusant la technique, l'eugénisme, le capitalisme, il n'échappe pas dans chaque acte de sa vie, dans sa manière spontanée d'être et d'agir, à l'écrasante réalité objective de sa nature qui est de faire du capitalisme, de l'eugénisme, de la technique et de les choisir tout en les refusant, et de ne cesser de les développer de manière proportionnelle à son refus du capitalisme, de l'eugénisme, de la technique. Certes si on laissait ces pseudo-philosophes hypocrites réaliser ce qu'ils ne veulent surtout pas voir ne pas se réaliser, nous aurions une humanité à leur image: débile, vide, médiocre, inconséquente, contradictoire, incapable de violer la fausse morale de pseudo-humanisme anti-technique, anti-eugénique et anti-capitaliste qu'elle a érigé en idole. Ce n'est pas la réalisation et l’espoir de l’écrasement de la réalité objective qui a aboutit à l'oubli de l'être, c’est la négation spirituelle de cet espoir dans l’accomplissement matériel de cette réalisation, c'est tout simplement la contradiction performative des hommes qui refusent leur condition d'être humain tout en accomplissant irrésistiblement ce qui créera cette condition. C'est l'accomplissement de la pensée qui se refuse elle-même à se mettre en adéquation avec l'être et qui refuse cette définition de la vérité qui ne pose aucun problème.
Ceux qui critiquent l’eugénisme, la technique et le capitalisme sont les rats de ce monde : je survis, je suis obliger de survivre, je veux spontanément continuer à vivre, et je me reproche et je ne cesse de me reprocher constamment la logique ultime qui nait du fait que je veux continuer à vivre, innover, consommer, produire et me reproduire : je nie que ma condition d’être humain est intrinsèquement capitaliste dans les moindres gestes de ma vie quotidienne et dans le sens même que ma vie accorde à ma conscience et non que ma conscience accorde à ma vie.
Ce processus est une chose naturelle de l'être humain, le stade suprême du nihilisme naturel de l'être humain réside dans la négation de la nécessité morale subversive de la réalité objective et la nécessité morale subversive de la réalité objective réside dans l'acceptation de ce qu'il ne cessera de faire à l'instant même où il le condamnera. Le nihilisme réside dans la contradiction performative naturelle de l'anti-capitalisme : le nihilisme de la contradiction performative fondamentale. Je pourrai détruire entièrement toute la société capitaliste que je déteste, je ne cesserai spontanément d'y revenir: je dois survivre et pour survivre, je dois produire (produire les outils avec lesquels je chasserai), accumuler les richesses (faire des réserves pour les jours de famine), consommer (me nourrir pour être en bonne santé), pratiquer l'eugénisme c'est à dire développer mon intelligence et essayer de la transmettre à mes enfants (apprendre comment chasser, améliorer sa technique et se reproduire avec le bon partenaire)
Ce n’est pas le contrôle de l’étant qui a abouti au nihilisme et à la chute de la civilisation, c’est la carence intellectuelle de ce contrôle doublée de la condamnation pseudo-philosophique de ce contrôle. En outre le contrôle de l’étant est le seul nihilisme auquel l’on n’échappe pas et auquel il est proprement nihiliste de vouloir échapper : celui de la volonté de vivre, le désir ardent de se répandre. Ce que les gauchistes n’ont pas compris c’est que le contrôle pseudo-absolu et intelligent -intelligent- de l’étant par l’étant-sujet n’est pas indirectement pour l’utilité seule de l’étant-sujet mais pour l’ensemble des étants impliqués dans le contrôle de l’étant : c’est l’essence même du capitalisme de laissez faire : la satisfaction de mon intérêt égoïste passe par la satisfaction de votre intérêt égoïste, en satisfaisant mon intérêt égoïste, j’agis sans le savoir dans l’intérêt de l’ensemble des acteurs du monde avec lequel j’interagis ; la véritable réalisation de l’altruisme réside dans sa négation préalable ; en contrôlant l’étant j’assure le laisser-être-libre de bien d’autres étants et au final de l’étant contrôlé lui même. C’est pourquoi abandonner le contrôle de l’étant par l’abandon de la technique, du capitalisme et de l’eugénisme est un acte de nihilisme abjecte, nauséeux et purulent. Si la technique échoue cela sera parce que nous avons reçu un voile qui nous séparait de ses potentialités libératrices et infinies : le manque d’intelligence, le manque de créativité libératrice de l’espèce humaine, la chute du télos grandiose de la civilisation : devenir une civilisation conquérant l’univers et allant bien au-delà.
PERSONNE n’échappe au nihilisme et il est proprement nihiliste de vouloir lui échapper ou de le contrer. Ce qu’il faut alors choisir c’est la forme que va prendre notre nihilisme. Je fais le choix provisoire qui est celui de la Doctrine Universelle de préférer le nihilisme de la vie. Ce dernier consiste à vouloir tout faire pour survivre, vivre et revivre dans l’espace et le temps qu’il m’est donné de parcourir et que je me donne à parcourir en en dépassant à chaque fois les limites. Or le nihilisme de la vie aboutit au contrôle éthique de l’étant parce vouloir survivre conduit à rendre utile pour ma survie l’existant qui se présente à moi. Mais justement le contrôle éthique de l’existant doit se caractériser par une éthique absolument minimale. Cette éthique minimale repose sur les fondements de l‘éthique de la liberté de Murray Rothbard. Elle consiste à envisager l’eugénisme et l’ensemble de la Doctrine universelle sous l’angle de l’éthique de l’école autrichienne d’économie. Par la présente j’atteste de mon adhésion totale aux leçons de l’école autrichienne d’économie que je retiens et je nomme gauchiste tout individu aux idéaux en apparence nobles, mielleux et « humanistes » qui serait conduit à nier la nécessité vitale du capitalisme, de la technique et de l’eugénisme comme essence inaliénable, immuable et intrinsèque de l’homme.
Autrement dit l’eugénisme repose sur l’éthique libérale minimale suivante : je suis propriétaire de mes gènes, de mes organes et de mon corps et personne n’a le droit de me contraindre par l’usage de la force à user de mon corps d’une manière que je ne désire pas. Cela signifie que si je ne veux pas que mes enfants ou que mes organes aient une modification eugénique j’en ai le droit. Mais cela signifie aussi que si je veux que mes enfants ou que mes organes subissent une modification eugénique, j’en ai de même le droit. Cela signifie aussi que l’enfant à naître est forcément exclu de son droit à choisir son corps puisqu’aucun enfant ne choisit d’exister.
Sache que c'est par la définition conceptuelle et non systématisée en elle-même que réside la philosophie initiale. La définition conceptuelle non systématisée est donc méta systématisée autrement dit purement potentiellement utilisée ou non par la suite dans un système : la définition méta systématique existe pour elle même. Après l'exposition des définitions méta systématiques, nous avons l'exposition des définitions systématiques de l'eugénisme, de la technique, du capitalisme.
Par systématisme, nous voulons dire : ce dont la notion est définie par une autre notion qui demande elle-même à être définie par une autre notion qui à son tour doit être définie.
Par eugénisme nous voulons dire : amélioration des possibilités de la volonté de vivre et amélioration de la volonté de vivre elle même saisie comme satisfaction de cette volonté y compris organiquement c'est à dire que l'eugénisme universel comprend l'eugénisme organique saisi comme eugénisme en son sens classique : amélioration -choquante, problématique ou consensuelle mais jamais criminelle- des possibilités organiques de l'espèce humaine.
Par volonté de vivre nous voulons dire : tendance universelle à préserver et répandre sa vie, ce que l'on défend, ce que l'on est, souvent de manière paradoxale, sous 3 plans : mental, organique, matériel ou social et sous trois degrés extensifs : singularité (l'individu), particularité (le groupe), et proprement universelle avec trois sous degrés : les intelligents, les vivants, les sans-vies. Pour les sans vies, la volonté de vivre signifiera la tendance à conserver du mieux possible mais jamais de manière infaillible c'est à dire de manière essentiellement vaincue quelque chose de soi qui existait avant un changement COMME SI ce non vivant était un conscient qui veut vivre, se conserver et se répandre même dans son changement. Pour le sans vie, la volonté de vivre signifie tout autant sa capacité au moyen de lois de soumettre à l’action un autre que lui.
Exemple : La force dans un atome est une manifestation, une épiphanie, une objectivation de la volonté de vivre.
Une objectivation signifie la manière dont ce "comme si" va se manifester. Il ne s'agit bien évidemment pas de force en science physique mais de compréhension métaphysique : force comme tendance universelle à influer, à atteindre, à soumettre sous son action et à persister.
Par technique nous voulons dire : réalisation systématique, pratique et utile -c'est à dire construite, élaborée et architectonique-, incarnée -c'est dire aussi matérialisée- de la créativité et de la connaissance chez un intelligent.
Par capitalisme nous voulons dire : la tendance universelle chez un intelligent à établir la propriété privée des biens de production et à rechercher un travail productif édifié par son corps, ses facultés intellectuelles et l'expansion non volée et non cédée de son corps saisie comme ses biens privés c'est à dire non volés de consommation et de production afin de surmonter la dureté de la vie au moyen de la technique.
Par vol nous voulons dire strictement, véritablement strictement : prendre quelque chose à quelqu'un sans son consentement. Conséquemment un impôt correspond à la définition stricte du vol : le vote démocratique, la dictature et autre n'étant pas un consentement au sens strict du terme.
Par consentement nous voulons dire strictement, véritablement strictement : accepter une chose sans qu'aucune violation sur la propriété de soi, de son corps et de ses biens ne soit exercée et consentir signifie y compris accepter une chose sous la contrainte de la dureté de la vie.
Par propriété nous voulons dire strictement, véritablement strictement : est la propriété de quelqu'un tout ce qu'il n'a pas volé. Est la propriété d'un homme en outre: ce qui est issu de son cerveau, de son corps, de son travail productif, de ses biens privés et qu'il n'a pas consenti à déléguer cela voulant dire que l'homme en question n'a pas consenti à céder ses droits de propriété (par un contrat de travail).
Par dureté de la vie nous voulons dire là encore strictement : les choix limités et parfois cruels de la vie qui ne naissent pas d'une violation de la propriété (un choix limité de travail, des problèmes de santé, de la misère). La dureté de la vie peut néanmoins être atténuée par la recherche -sans vol- de l'aisance matérielle. L'aisance matérielle -qui n'est pas l'aisance technique mais est sa condition de possibilité- a 1-ses limites dans ses bienfaits : elle n'abolit pas la cruauté de la vie mais l'adoucit 2-ne peut être universellement ou généralement garantie car il faudrait que ce qui la réalise soit au niveau d'abondance exigé pour satisfaire le désir -niveau rendant l'aisance matérielle possible- qui n'est jamais le niveau d'abondance de la réalité soumise à l'absence de vol.
Les contraintes de la dureté de la vie limitent l'aisance matérielle. Inversement, l'aisance matérielle limite la dureté de la vie.
Les contraintes de la dureté de la vie sont faciles à obtenir parce que la mort est facile à obtenir. L'aisance matérielle est longue à obtenir et est fragile parce que la vie est difficile à obtenir.
Toute réflexion ultérieure devra se fonder sur les conséquences logiques strictes, rigoureuses et mêmes ultimes de ces définitions strictes issues des exigences et des états de la réalité objective.
Discours sur la condition métaphysique de l’espèce humaine
Aussi se dessine cette nécessité nouvelle de faire de chaque concept métaphysique un concept politique… C'est-à-dire un concept de la destinée humaine encadrant les concepts particuliers de la philosophie politique de telle sorte que les abstractions métaphysiques deviennent des concepts politiques de la destinée humaine qui complètent les concepts de la philosophie politique : la projection des abstractions de la réalité objective sur la destinée de l’humanité toute entière conduit à affirmer que l’humanité a ce devoir moral de réaliser l’essence de la vie de la réalité objective, l’écrasement peut être illusoire de la réalité objective par l’humanité est un désir ardent par lequel l’homme ne cesse de vouloir réaliser ce que la réalité ne cesse de réaliser : une domination, une cruauté, un fanatisme éclairé qui ne cesse d’écraser, de se répandre, une réalité qui ne cesse d’être irrémédiablement présente dés lors que vous chercherez à la nier ou à la suspendre car nier ou suspendre c’est nier quelque chose et suspendre quelque chose de telle sorte que vous présupposerez que cette chose vous ne vous en abstenez finalement pas dés lors que vous avez fait mine de vous en abstenir. Ecraser, dominer la réalité ne signifie pas la détruire, l’anéantir ou la nier, mais la transformer, la maitriser, la contrôler, la préserver, la transmuter, la faire évoluer de manière minimalement éthique.
La substance ou action
J’appelle essence praxéologique d’une chose, l’action que la chose ne peut qu’accomplir du fait de sa constitution intrinsèque.
J’appelle quadruple racine de la substance initiale de l’humanité, les quatre essences que l’humanité ne peut qu’accomplir : la première essence est la rationalité, la spiritualité, l’intellectualité de l’humanité, la deuxième essence est la production de matière et de richesse qui est dans la nature de l’humanité, la troisième essence est la technicité de l’humanité, la quatrième essence est la reproduction ou caractère eugénique, mouvement de l’amélioration acquise et innée de l’intelligence de l’humanité. Action intellectuelle, action capitaliste, action technique, action eugénique.
J’appelle la quintessence humaine la cinquième essence humaine, qui utilisant la substance initiale permet le devenir à la substance finale, cette cinquième essence c’est la très classique volonté de puissance, volonté d’expansion, volonté de s’inscrire dans le temps, volonté d’existence pour la réalisation de la conscience. J’appelle substance finale le dernier état ontologique produit de l’action de la quintessence dans l’existence, ou effectivité, entéléchie de la destinée humaine qui se réalise naturellement par l’action que produit la quintessence humaine.
Le concept
Tout mouvement d’une culture à son adhésion à la Doctrine Universelle comme fusion ou union avec une autre culture est le paradigme de l’incarnation unitive de l’Universel ou concept comme union du sous étant incarné de l’étant incarné avec ce dernier. Le mouvement moral de l’humanité est inverse à la scission par l’abstraction et le même de l’incarnation de l’abstraction devenu concept comme sous étant incarné de l’étant, le mouvement utile de l’humanité est identique à la scission par abstraction du sous étant séparé de l’étant comme incarnation en un groupe représentant de tous les autres groupes.
La subjectivité, la conscience, l’Immanence et la Transcendance.
J’appelle l’analogie de la réflexivité dans la destinée humaine, le fait que celle-ci ne cesse de se prendre comme distance à elle même allant de la scission d’un groupe humain en sa conscience séparatrice et écrasante vis à vis d’un autre groupe humain à la pure identité de l’humanité avec elle-même qui consiste à abolir la scission des groupes dans une destinée existentielle commune par la scission ultime d’un groupe synthétique de l’humanité dont l’ultime forme est la Doctrine Universelle, allant de la scission interne à la fusion interne incarnée en une dernière scission interne, allant de la réflexivité à la fusion d’une dernière réflexivité incarnée en la conscience de la destinée humaine au sein d’un groupe ultime, celui de la Doctrine Universelle.. Saches que la Transcendance comme mise à distance réflexive, consciente, du vide de l’objectif de survie n’est, en apparence et seulement en apparence, qu’une accentuation, une intensification rationnelle consciente de l’Immanence intuitive du vide de l’objectif de survie. Le vide de l’objectif de survie signifie la survie pour la survie, être le maître de l’existence pour être le maître de l’existence : c’est un nihilisme intrinsèque que tout être vivant de l’univers cherche à accomplir lorsqu’il s’inscrit dans l’Immanence : l’absence de conscience du vide de ce qu’il accomplit et de ce qu’il vit. Or l’apparence ignore l’élan téléologique de l’Immanence de la Réalité objective et de la conscience de survie que l’Homme accomplit. Le nihilisme est l’absence de téléologie.
La finalité du devenir ou finalité de la conscience de survie
Voici ce qu’est le devenir incluant sa finalité : J’appelle la réalité existentielle initiale de l’humanité la Miséricorde initiale ou don de l’existence et de la connaissance comme paradigme de la soumission à et extraction de la réalité objective par un étant, la Cruauté ou jeu d’écrasement de la réalité objective par l’homme et de l’homme par la réalité objective c'est-à-dire paradigme d’écrasement de l’étant par la réalité et volonté d’écrasement de la réalité par l’étant, et la Miséricorde finale ou paradigme de la domination de la réalité objective par l’homme et son dépassement métaphysique incarné comme Espérance ou dépassement physique. Voici ce qu’est la finalité du devenir : j’appelle Espérance, l’équivalence en la destinée humaine, de la Réalité Métaphysique initiale comme première et dernière création de l’univers susceptible de le dépasser et de le dominer, l’état initial et l’union finale civilisationnel de tout ce qui est créé pour le dépassement physique et la domination de notre univers sous l’égide de la dernière création incarnant la frénésie de survie qui subsistera à la fin de la destinée de Création dans laquelle nous nous inscrivons. De manière ultime l’équivalence humaine de la Réalité initiale Métaphysique ou Espérance se formule de cette manière : « la finalité du devenir humain signifie vivre la puissance, la jouissance qu’il y a à persister dans le devenir pour pouvoir vivre dans ce monde physique la finalité du devenir de la destinée de Création dans laquelle nous nous inscrivons. Pis encore, la finalité du devenir humain est d’orienter, de maîtriser dans une soif suprême de puissance la finalité du devenir de la destinée de Création –ou destinée de la réalité objective créée- dans laquelle nous nous inscrivons… Mais aussi accepter et suivre le devenir téléologique de ce que l’on ne peut maîtriser comme notre propre élan téléologique et cet élan est peut être une entéléchie vers le néant. Ce qui est très paradoxal.» Le nihilisme est l’absence de téléologie.
L’unité ontologique
Elle signifie que la diversité des étants s’objective en l’unité de l’être et qu’inversement la diversité de l’être s’objective en l’unité d’un étant. Elle signifie pour l’espèce humaine l’impossibilité de son unité autrement que dans un étant perfectible : un groupe humain regroupant -sans aucune coercition, violence ou barbarie mais par objectivation spontanée- le meilleur organique et intellectuel de l’espèce humaine.
Le nihilisme
La quintessence humaine est le paradigme de l’accomplissement de la puissance de l’étant comme nihilisme vital et organique, luttant contre le nihilisme de la contradiction performative fondamentale, mais dépourvue d’élan téléologique qui n’apparaît qu’avec la réflexivité analogique de la destinée humaine. Toute affirmation que l’objet est entièrement destiné à l’utilité du sujet (dénonciation heideggérienne du nihilisme) est une forme de nihilisme gauchiste c’est à dire de contradiction performative qui nie l’accentuation nécessaire et épisodique -mais absolument nécessaire à son dépassement et non à sa négation- du nihilisme de la vie ou volonté de puissance ou volonté de vivre. Son dépassement signifie l’entéléchie vers le néant après l’affirmation ultime de la volonté de vivre, du nihilisme de la vie, du contrôle et de la transmutation de la réalité.
L’être humain dans sa constitution intrinsèque est irrémédiablement amené à adopter deux formes de nihilisme ultime : le nihilisme de la vie et le nihilisme de la mort : soit il désire la mort, soit il désire la vie pour la vie c’est à dire pour le désir de vivre. Vous pensez que la survie continuelle de l’espèce humaine dans une exploration continuelle de la totalité de ce qui existe n’est pas un devoir moral ultime orienté vers la positive constatation physique de l’existant nécessaire qui est une objectivation de l’être en étant et de l’étant en être tel qu’il n’est ni être ni étant ? Désirez la mort si vous êtes véridiques.
Développement simplifié de la simplicité initiale de la Doctrine Universelle
A ce stade du développement de la Doctrine Universelle, nous devons faire de notre discours un discours simple pour la religion simple des hommes simples... C'est avec des mots fantasmagoriques que l'on s'adresse aux débiles. Mais tous les mots fantasmagoriques ne sont pas destinés qu'aux débiles.
« Sache que mon eugénisme ne consiste pas empêcher ceux qui veulent se reproduire de se reproduire qu’ils soient gros, petits, grands, minces, blancs, noirs ou violets. Sache que mon eugénisme ne consiste pas à contraindre à l’amélioration négative ou positive celui qui ne la désire pas. Mon eugénisme est positif mais de façon bien particulière : mon eugénisme consiste à leur accorder le droit et le devoir de s’améliorer, d’améliorer leur intelligence spécifiquement, de manière innée et acquise suivant les progrès faits dans la science de la biologie et non d’une manière naturelle par reproduction, ce qui serait illusoire : mon eugénisme est technique ; mon espoir est que l’on puisse identifier puis maîtriser techniquement, sur le plan inné comme acquis, c’est à dire pas seulement les gènes mais aussi toutes les solutions possibles d’amélioration prodigieuse des facultés intellectuelles, ce qui est responsable chez l’être humain d’une intelligence hors du commun, de facultés intellectuelles immenses capables d’engendrer les génies de l’histoire de la connaissance et de la technique : fondamentalement l’humanité a besoin d’intelligence tel que la technique engendre l’intelligence qui engendrera la technique orientée vers la survie de cette intelligence.
Toute civilisation de l’univers qui veut se répandre doit aboutir à des révolutions technologiques presque fantasmagoriques or ces révolutions réclament de l’intelligence et c’est là qu’intervient l’objectif même de l’eugénisme, le but particulier de l’eugénisme par delà l’eugénisme lui-même : toute espèce intelligente doit se fournir les moyens d’accroître son intelligence acquise et innée par des moyens efficaces et ces moyens n’ont en eux leurs freins éthiques que dans la non violation du droit naturel établi par l’article 2 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1789, toute bio éthique qui voudrait se fonder sur autre chose que sur les conséquences et les présupposés de cet article à savoir la non violation de la propriété de soi, de son corps et de ses biens sous sa forme minimale, droit absolu de tout être humain, n’est qu’une vaste imposture et un frein à la prise en charge non coercitive de la destinée génétique et organique de notre espèce… Car il faut bien savoir une chose : notre espèce n’évolue plus « naturellement » et l’heure est venue pour nous de programmer notre propre évolution, non de la subir par les aléas des sociétés humaines. Toute tentative de diabolisation de l’eugénisme n’est qu’une vaste imposture qui ne se fonde sur aucune légitimité morale et surtout éthique, l’eugénisme n’a alors plus aucun lien avec le totalitarisme, n’a alors plus aucun lien avec l’amoralité, n’a alors plus aucun lien avec l’immoralité, l’eugénisme n’a alors plus aucun lien avec l’essence même de la coercition étatique et totalitaire car, je l’affirme et le réaffirme, l’eugénisme ne porte pas en son désir la réalisation coercitive de son idéal, l’eugénisme est même une exigence morale ou une implication de l’exigence morale de la morale objectiviste qui porte en elle l’optimisation de nos directives d’auto préservation, car en effet pour satisfaire notre volonté de répandre la vie intelligente, devenue exigence morale au sein de l’immense univers, nous avons pour devoir d’aboutir à des révolutions technologiques et pour aboutir à cela il est alors de notre devoir d’améliorer nos capacités intellectuelles, notre capacité d’innovation, de création et de compréhension des lois de l’univers et de ses possibilités, l’eugénisme découle de la morale même en tant que la morale objectiviste se synthétise en une seule affirmation : le droit et le devoir d’assurer sa pérennité sans coercition et le droit de violer un principe moral afin d’en réaliser un objectivement et non subjectivement plus fondamental (un peu comme si vous voliez un fusil pour neutraliser quelqu’un qui s’apprête à perpétrer un massacre : voler, c’est mal, empêcher un massacre, c’est bien); l’eugénisme, cet idéal de l’eugénisme, se présente alors comme la prise en charge suprême de l’humanité par elle-même, la destinée de l’humanité est dans le contrôle non coercitif de son évolution, le contrôle suprême de la nature, le contrôle suprême de la nature de l’homme même, l’eugénisme est le triomphe de la technique, la destinée de l’eugénisme, c’est la destinée de la technique, et nous avons la substantifique moelle de la technique dans son effet à savoir la domination et la maîtrise de la nature par l’homme et si la technique a pour effet la maîtrise de la nature, alors l’eugénisme a pour effet la maîtrise de la nature humaine même et de son devenir de sorte que l’eugénisme est un particulier de l’effet de la technique, l’idéal de l’eugénisme est l’atteinte de l’excellence humaine, de l’excellence des capacités intellectuelles de notre espèce, non de sa médiocrité, non de sa perfection, non l’atteinte de la perfection humaine mais de son excellence car la perfection est à Dieu seul ; n’oubliez jamais cela : la survie de notre espèce dépend des capacités de la raison humaine et l’expansion de notre espèce dépend de la raison et de l’amélioration des capacités de la raison.
La raison humaine se présente alors en notre espèce comme l’outil suprême qui a permis à l’humanité sa pérennité, sa survie et sa vie, l’outil suprême de la survie, l’outil suprême de l’expansion de la vie, l’outil suprême de l’expansion de la civilisation, l’outil suprême de l’expansion de l’humanité porteuse de vie… Ce qui ne veut pas dire que la raison n’a pas aussi été un outil d’anéantissement de la vie pour la vie et l’histoire nous a malheureusement démontré que l’espèce humaine porte en elle, par la raison, le désir de s’anéantir elle-même au cours de la pérennité du groupe, pérennité non représentative de la Doctrine Universelle, dans un élan de destruction de l’unité humaine. Et ce phénomène d’anéantissement, cet anéantissement de l’espèce humaine par elle-même est en fait une puissance de pérennité d’un groupe humain dans son opposition à la pérennité d’un autre groupe humain, elle n’est en réalité que le résultat des conflits géopolitiques civilisationnel, raciaux, sociaux et culturels de notre espèce. En toute évidence… Notre espèce a produit des cultures et ces cultures peuvent s’affronter. Notre espèce a produit des classes et ces classes peuvent s’affronter. Notre espèce a produit des « races » et ces « races » peuvent s’affronter. Notre espèce a produit des structures étatiques et ces structures peuvent s’affronter. Notre espèce a produit des civilisations et ces civilisations peuvent s’affronter. Notre espèce est constituée de groupes et ces groupes s’affrontent, se haïssent, ou s’allient… Et tous ces affrontements sont la déviation de l’instinct de pérennité de l’espèce humaine par elle-même, l’affrontement nihiliste des cultures humaines en la recherche de la pérennité mise en opposition à une autre pérennité, non l’extraction d’un groupe qui recherche la synthèse des pérennités, mieux : l’amélioration de la pérennité, puis l’amélioration de ce qui est pérennisé : l’eugénisme.
Ainsi nous avons des groupes mus d’instinct de pérennité en opposition à un autre groupe, non en une recherche de pérennité pour un groupe représentatif de ce qui cherche à abolir l’opposition et dévier l’instinct de pérennité vers un absolu : le groupe de la Doctrine Universelle s’oppose lui-même aux autres groupes mais il est paradoxalement la synthèse de tous ces groupes orientant la pérennité vers l’absolu. L’opposition des groupes est inévitable. La suppression de cette opposition est souhaitable. La condition de possibilité de ce souhait est la victoire du groupe de suppression : celui de la Doctrine Universelle dé étatisée. Ainsi la suppression d’une opposition passe par la victoire absolue d’une opposition : Le conflit est inévitable.
Surgit alors le délicat problème de la doctrine universelle qu’est l’unité de l’espèce humaine. La fusion des meilleurs au sein de l’espèce humaine ne signifie pas l’impossible et non souhaitable fusion de civilisations qui de toute façon n’ont pas le même mérite intellectuel.
La réalisation de l’objectif universel passe en réalité par l’existence d’une organisation privée qui rassemble ceux qui désirent s’unir et faire apparaitre le meilleur de l’espèce humaine au moyen de l’eugénisme. Cette organisation doit alors financer par tous les moyens de la propriété privée des biens de production les recherches et les révolutions technologiques de la conquête de l’espace, mais elle doit aussi porter en elle le désir de l’amélioration innée et acquise des capacités intellectuelles de notre espèce, elle doit porter en en elle le désir et l’extase de la connaissance suprême et de la quête suprême… Et qu’est ce que la connaissance suprême ? Et qu’est ce que la quête de la connaissance suprême ? Et qu’est ce que la quête suprême ?
L’humanité porte en elle la vie et en tant qu’elle porte en elle la vie, elle se réalise face au devoir de pérennité et ce devoir de pérennité se réalise pour l’humanité à travers l’exploration de l’univers, les révolutions technologiques qui permettent l’exploration de l’univers, l’amélioration des capacités innées et acquises de l’intelligence humaine qui permettent les révolutions technologiques, l’Alliance des civilisations de même niveau de développement ou qui ne peuvent se tenir au secret l’une pour l’autre et l’enrichissement matériel de toutes ces civilisations par la coopération pacifique qui permettent la production des révolutions technologiques nécessaires à la production de l’univers fantasmagorique de la conquête de l’univers.
Mais l’humanité porte en elle aussi l’Intelligence et en tant qu’elle porte en elle l’intelligence, elle porte en elle le désir de la connaissance et ce désir de connaissance est lui-même une quête, une quête devenue la quête de la connaissance suprême, la quête propre à l’Intelligence sous objectif de la quête de pérennité de la vie qui porte en elle l’Intelligence.
Ainsi, la quête suprême est la pérennité. La quête de la connaissance suprême est un sous objectif de la pérennité de la vie intelligente dans l’univers qui par la quête suprême de son expansion dans l’univers désire connaître l’Origine de cette vie intelligente désirant elle même assurer sa pérennité.
Et ainsi, la connaissance suprême est la connaissance exhaustive de la vie, de l’univers et de l’Origine de l’univers. La connaissance suprême, c’est la connaissance exhaustive du Secret de l’univers, du secret de l’origine de l’univers, de la connaissance de l’Origine de l’univers, du secret de ce qui a précédé l’univers, du secret de la naissance de l’univers, du secret de l’expansion de l’univers, du secret de la création de l’univers, du secret de la génération de l’univers, du secret du devenir de l’univers, du secret de la vie dans l’univers, du secret de l’apparition de la vie dans l’univers, du secret du désir de pérennité dans l’univers, du secret de l’Intelligence dans l’univers, du secret du but de cette intelligence dans l’univers. L’univers doit se comprendre ici comme la totalité de ce qui existe et non comme l’univers dans lequel nous vivons.
L’humanité à travers la conquête de l’espace fixe son existence à travers une quête, un but suprême, le but suprême de la connaissance exhaustive du point d’Origine de l’Univers et le but suprême de la réalisation de sa pérennité, la quête suprême et la quête de la connaissance suprême, un but suprême à travers l’Alliance des civilisations de l’univers, à travers la coopération pacifique et la rencontre des races également avancées de l’univers, à travers l’expansion de l’Intelligence dans l’univers, à travers l’expansion de la vie dans l’univers, à travers l’expansion de la civilisation dans l’univers, à travers la vie intelligente qui ne cherche qu’à réaliser sa pérennité dans l’univers, dans l’exploration de l’univers, à travers la vie intelligente qui s’interroge sur l’Origine de sa présence dans l’univers. La recherche de l’Origine et de la connaissance exhaustive de l’Origine et la réalisation de la pérennité de ce qui a été engendré par l’Origine de l’univers, le désir du pourquoi de la pérennité et le désir de pérennité est l’établissement et la justification ultime de l’Existence de l’humanité toute entière…
Parcourez ainsi l’univers pour établir l’Origine et voyez comment l’Unique a créé l’univers car là est la quête de la connaissance suprême sous objectif de la quête suprême de pérennité. La quête de la connaissance suprême et la quête suprême ne résident pas cependant dans une simple connaissance exhaustive de l’univers et de l’Origine de l’univers ainsi que dans une simple pérennité, la quête de la connaissance suprême se réalise aussi en ce que seule l’exploration spatiale permet de découvrir : les planètes de l’univers capables d’abriter la vie, les formes de vie intelligentes capables de porter en elles la vie, les formes de vie intelligentes de l’univers capables de porter en elles la civilisation, l’histoire des civilisations et des races de l’univers, l’histoire des autres planètes et des étoiles de l’univers, la connaissance de tout ce que génère ou a généré comme actions les formes de vie et les formes de vie intelligente de l’univers, l’histoire des civilisations intelligentes de l’univers, la recherche de l’entraide entre les civilisations également développées et non discrètes présupposant leur rencontre…Que l’on ne peut découvrir justement qu’à travers une exploration de l’univers qui dépasse la simple exploration de la terre pour faire surgir l’humanité toute entière dans tout l’univers et ainsi la quête suprême et la quête de la connaissance suprême supposent toutes les deux l’exploration de l’univers.
… Et ainsi l’Alliance des civilisations également développées repose sur cinq fondements :
-La recherche de la coopération pacifique pour l’enrichissement matériel et spirituel réciproque par consentement mutuel qui est un sous objectif de la quête suprême.
-La recherche sur la légitimité des différences entre civilisations et l’histoire de leurs différenciations à partir d’une norme de la morale minimale.
-La formation d’une culture suprême ou culture commune de l’être nécessaire en tant qu’entité distincte de l’univers, ne pouvant être l’univers, l’univers ayant un début et rien ne pouvant naître du néant absolu.
-l’entraide pour la recherche de la connaissance suprême.
-l’entraide pour la réalisation de la quête suprême.
Enfin, si l’on définit la pérennité de l’adoration de l’être nécessaire, la perpétuation de l’adoration, la perpétuation du culte, l’expansion temporelle de l’adoration comme exigence de la religion simple, du monothéisme tout court ou de toute religion ou philosophie de cette terre et de l’univers, cela présuppose qu’il y ait pérennité de l’entité par laquelle advient l’adoration à savoir l’homme et ainsi la Doctrine Universelle est présupposée par toute forme de monothéisme et par toute forme de culte, de culture qui désire se pérenniser c'est-à-dire étendre son expansion temporelle.
Enfin, je soutiens que toute culture humaine est capable d’engendrer la Doctrine Universelle de multiples façons et que toute culture humaine en aboutit à travers la quête suprême et le désir du savoir sur l’Origine de l’univers et ainsi à travers la connaissance de l’univers à l’existence d’un être nécessaire distinct de l’univers fondement même du monothéisme… Mais aussi potentiellement fondement même de toute culture.
La culture de l’être nécessaire distinct de l’univers a, par ailleurs, sa légitimité car elle est une exigence objective de l’univers dans lequel nous vivons. Si nous démontrons l’être nécessaire -et non pas forcément Dieu- et nous le démontrerons, si Dieu le veut, alors nous établirons enfin la voie de la légitimité suprême de la culture de l’être nécessaire comme exigence objective de notre monde.
Un paradigme est une forme culturelle, philosophique, religieuse qui veut se diriger vers sa survie puis vers La survie et qui partage ou finit par partager la connaissance logique au fondement de la culture de l’être nécessaire : rien ne peut naitre du néant absolu et si il était vrai qu’il puisse naitre d’une manière qui semble absurde quelque chose du néant absolu alors ce néant absolu serait cet être nécessaire… Là où l’être et le vide sont le même…
Toute civilisation de l’univers qui veut se répandre n’accomplit son expansion que pour porter en elle la vie, le devoir de pérennité de la vie, le désir du secret de la vie et le savoir de son secret, particuliers sublimes de la quête de la connaissance suprême. L’espèce humaine est la seule espèce sur la terre qui a en elle la conscience de la vie et en tant qu’elle a la conscience de la vie, elle doit perpétuer la civilisation, l’humanité et la vie. L’un des devoirs de l’humanité à travers sa propre survie est de sauvegarder la vie sous toutes ses formes. Nous nous devons alors de créer une banque de données génétiques d’un maximum d’espèces végétales et animales vivantes sur notre terre et de nous donner la capacité de les recréer sur une autre planète ou dans un biotope artificiel. Sauvons alors la vie et faisons don de la vie que Dieu génère et « recréons » l’atome et la vie pour rendre gloire et hommage à Dieu par la vie et par la « recréation » même de la vie pour la sauvegarde de la vie, par la sauvegarde de la vie par la « recréation » même de la vie, par la « recréation » même de l’atome, de l’énergie et de la vie car c’est qu’en effet la technique a fait de nous les « recréateurs » de l’énergie, de l’atome et de la vie et il n’y aucune impiété, aucune mécréance, aucune arrogance dans ce mouvement fantasmagorique de la technique humaine car Dieu nous a donné la charge de l’univers et il a fait de nous les conquérants de l’univers et cette charge, ce devoir, inclut l’exploitation de la nature et l’exploitation de la nature conduit à la conséquence ultime qu’est sa « recréation »,
Regardez plutôt ce que la technique, par la permission du Seigneur des univers, a donné comme pouvoir à l’homme, regardez ce que Dieu même saisi comme Existant Nécessaire, par le don de la raison à cette humanité toute entière qui se perpétue dans l’univers, à l’Intelligence même de l’univers, a donné comme pouvoir à tout être intelligent de l’univers et quel en est le résultat par exemple au début du vingt et unième siècle : une simple réaction nucléaire de nos réacteurs aboutit à la création d’atomes d’une constitution nouvelle, chaque jour, par les accélérateurs de particules, nous créons comme des mini big bang. Les astrophysiciens reconstituent le déroulement de l’Univers primordial sous le nom de ce qu’on appelle modèle de big bang, évènement que l’on supposait comme précédent l’état actuel de l’univers, l’élevage des animaux domestiques aboutit à la sélection de gènes par lesquels nous modifions la nature des animaux que nous élevons selon les désirs que nous avons de modifier tel ou tel caractère dans la génération suivante, la production de l’électricité au début du vingt et unième a fait de nous des producteurs d’énergie, nous générons de l’énergie par l’exploitation des éléments de la nature, tout le génie de l’humanité étant de gérer et conserver ces éléments et il n’y a en cela aucune impiété : c’est la technique qui a fait de l’homme le maître de la nature que Dieu a créé et en tant que l’homme est devenue celui qui maîtrise la nature, il est aussi devenu celui qui la « recrée » ou la modifie… Et il n y a absolument aucune impiété humaniste à affirmer cela car sache que celui qui déclarerait impie la « recréation » de l’énergie, de l’atome et de la vie devrait aussi déclarer impie la technique par laquelle il vit et cela suppose que la « recréation » de l’énergie, de l’atome et de la vie a la même essence que la technique par laquelle il vit, ou mieux : la « recréation » de l’énergie, de l’atome et de la vie est la conséquence ultime de la technique par laquelle il vit. Ou mieux encore : cette « recréation » est l’essence même de la technique par laquelle il vit… Et tout ceci présuppose finalement que dans ce cas précis -et particulièrement dans ce cas précis- l’on ne peut rejeter une chose qui porte en elle la même essence qu’une autre chose que l’on a justement accepté et par laquelle l’on vit, que l’on ne peut accepter une chose alors même que l’on en a refusé et rejeter l’essence même qui est la condition de notre survie et vie comprise comme une expansion de notre espèce dans l’espace et le temps pour la pérennité de la vie.
Et là encore toute l’ambiguïté réside dans le terme « recréation » qui est à comprendre comme la génération d’une chose par l’exploitation de lois, de nouvelles lois de l’univers, pourquoi pas la production technique et organique « d’un nouvel univers », l’exploitation de lois déjà existantes dans l’univers, la génération d’éléments de l’univers, du super univers, la génération et l’exploitation d’éléments n’existant même pas dans l’univers à partir des données de l’univers, à partir d’éléments de l’univers, la génération et l’exploitation d’éléments déjà présents dans l’univers par des éléments de ce même univers. Et ainsi sache qu’en définitive la « recréation » n’est point la Création, elle est l’exploitation et la génération d’existants par l’exploitation des possibilités d’autres existants y compris des possibilités de l’homme et de sa raison. Mais cependant je ne veux point dire que la « recréation » est une exploitation, elle est bel et bien une génération parce qu’elle conduit à l’ajout artificiel c'est-à-dire d’origine humaine d’un étant dans le monde. Ainsi l’invention de l’ordinateur est un acte de « recréation » de l’intelligence de la vie : c’est la génération d’un étant par l’exploitation du mode potentiellement binaire de la pensée humaine et ainsi sache qu’en définitive la « recréation » de l’énergie, de l’atome, de la vie et de l’intelligence de la vie, tout droit sortie de l’esprit même d’une religion simple cette fois ci saisie comme culte d’un existant nécessaire, est une chose complètement licite dans cet appendice de la religion simple qu’est la sublime Doctrine Universelle…
L’ambition de l’humanité est alors immense : elle veut « recréer » et « recrée » chaque jour, l’énergie, l’atome, la vie et l’intelligence de la vie. Peut-on dire alors que l’humanité se prend pour Dieu ou veut devenir Dieu ? Non jamais ! L’humanité n’aura jamais ni l’omniscience, ni l’omnipotence et de cela certes elle devra toujours prendre conscience. Et même si l’humanité pouvait recréer, s’imaginer et matérialiser l’univers tout entier, elle ne pourrait échapper à l’interrogation fondamentale, le doute et l’incertitude : ce que j’ai créé ne pourrait il pas un jour m’échapper ? Alors même que Dieu de tout son être échappe organiquement à l’interrogation même sur la possibilité même que quelque chose puisse lui échapper ! Dieu dit d’une chose « sois » et elle est, c’est lui-même qui crée l’entité sans le moindre doute, sans le moindre essai, sans le moindre doute sur le contrôle qu’il a de ce qu’il crée, le contrôle étant presque une loi physique …Et si là encore cette loi physique pouvait être recréée par l’homme et même si l’homme pouvait contrôler tout ce qu’il génère, il n’échapperai pas même là encore au doute alors même qu’il n’a aucune raison de douter tandis que Dieu, de lui-même et de tout son être, y échapperait… Car il faut enfin comprendre que l’omnipotence, que l’omniscience ne se réalisent pas par l’excellence du contrôle qu’est la « recréation » mais bien plutôt par la perfection de ce contrôle qui est la Création, dénué de doute, dénué d’hésitation, dénué d’échec absolu, que ne peut atteindre l’excellence mais que réalise sans nul doute la perfection incarnée qu’est la toute puissance divine. Le mouvement fondamental de la technique humaine lors de la « recréation » même de l’énergie est non pas une imitation de Dieu mais un hommage et une adoration toute entière à Dieu, un droit fondamental que Dieu même nous a donné pour la glorification même de Dieu. Affirmer la chose qui glorifie Dieu, c’est aussi affirmer ce en quoi l’humanité l’a modifiée et qu’est ce qu’alors glorifier Dieu dans ce cas précis ? C’est mettre en valeur ce qu’Il a créé et recréer cette valeur et ainsi la « recréation » de l’énergie, de l’atome et de la vie est réalisation de la gloire même de Dieu, sa glorification par la réalisation de ce qui Le glorifie et ainsi l’énergie glorifie Dieu, l’atome glorifie Dieu, la vie glorifie Dieu, les montagnes, les fleuves, la nature toute entière, l’univers et ses lois, le super univers, l’univers parallèle, les astres, le soleil, les planètes, les cieux, les créatures, les anges, les plantes, les animaux glorifient Dieu, tous les étants de l’univers glorifient Dieu, nous ne faisons alors que « recréer » et exploiter ce qui rend gloire à Dieu et par là même nous rendons gloire et magnificence à Dieu en « recréant » et en exploitant l’essence même de la chose qui le glorifie, la chose même qui le magnifie et le glorifie. Dieu a créé l’atome après l’énergie, l’homme a créé l’énergie de l’atome, viendra t il alors le jour où l’homme créera l’atome par l’énergie ? Et cela sera-t-il alors impie d’utiliser de cette façon l’énergie ? Non ! Car sache que, dans notre cas précis, le pouvoir de la raison humaine que Dieu nous a donné, Il ne nous l’a pas donné pour ensuite nous le retirer. Et par analogie et là encore dans ce cas précis et conséquemment en tant que la technique est le produit de la raison, les pouvoirs que Dieu nous a donnés par la technique ne nous ont pas été donnés pour nous voir ensuite ne pas les exploiter. Et par l’utilisation de la raison qui produit la technique nous rendrons gloire et magnificence à Dieu. Loué soit le Seigneur, seigneur des mondes et de l’univers ! Loué soit le Seigneur par lequel advient l’entité qui ose exploiter les éléments de l’univers ! Que l’homme donc puisse créer ne serait ce qu’un atome ! Que l’homme donc ose créer ne serait ce qu’un atome ! Or l’homme a déjà osé. Or l’homme par la permission de Dieu l’a d’une certaine manière déjà fait. Et Il a osé. Et ceci n’a pas fait de l’acte de l’homme une impiété. Mais Il a osé. Car ceci a bien plutôt mis l’homme sur la voie de la piété. Mais encore une fois, Il a osé. Car de cette « recréation », il a fait de lui le contemplateur et l’admirateur de Celui qui a initialement créé… Et là encore il a osé.
Dieu nous met en garde non pas contre la « recréation » en elle-même mais contre le désir de Création de l’homme, contre l’orgueil qui réside potentiellement dans cette « reproduction » subjective qui prétend être une Création face au monde objectif, dans cette « recréation » continuelle du monde qui réside dans l’exploitation de ses possibilités par l’homme, Dieu nous met en garde contre l’illusion même que l’humanité puisse devenir un jour ce qu’IL est : c’est à dire l’Incréé et le nécessaire face au créé et au contingent… Et vous comprendrez très vite que c’est le seul sens possible du hadith dans le sujet qui nous occupe… Dieu nous dit en toute généralité : vous ne deviendrez jamais comme Moi, dussé-je vous laisser refaire ce que j’ai fait par la technique ou par l’organique et dussé-je vous le rendre licite ! Et de cela, l’humanité dans son mouvement de « recréation » du monde doit prendre conscience. L’humanité lorsqu’elle « recrée », doit le faire avec humilité, avec responsabilité, avec la responsabilité qui lui incombe en tant que représentante de Dieu sur terre, en tant que représentante de la volonté de vivre dans tout l’univers, elle doit prendre conscience qu’elle ne crée pas mais qu’elle ne fait que « recréer »… Car enfin sachez que l’acte de « recréation » qui est comme un enfantement n’est point l’acte de Création qui est pure création et sachez ainsi que Dieu n’a point été engendré et qu’ainsi il n’a pas recréé mais a bel et bien Créer tandis que l’homme ou toute entité intelligente de l’univers a été créée et « recréée ». Dieu n’est pas un inventeur qui hésite, sélectionne, doute, essaye, tente et réussit lorsque l’on suppose alors faussement qu’il « recrée ». Dieu est un Créateur qui crée. L’acte de « recréation » est excellence, l’acte de Création est perfection. L’acte de « recréation » est intelligence, l’acte de Création est création. L’acte de Création est premier. L’acte de « recréation » est deuxième, l’acte de recréation de la recréation est troisième et ainsi l’acte de Création se comprend comme acte initial que l’acte de « recréation » ne pourra jamais produire.
Nous ne serons jamais que du Créé qui crée du Créé, nous ne serons jamais l’Incréé qui crée alors même que nous pourrions recréer l’univers tout entier.
Loué soit le Seigneur, seigneur des mondes et de l’univers ! Loué soit le Seigneur par lequel advient l’entité qui a osé exploiter les éléments de l’univers ! Que l’homme donc puisse créer ne serait ce qu’un atome ! Que l’homme donc ose créer ne serait ce qu’un atome ! Or l’homme l’a d’une certaine manière déjà fait. Non par orgueil mais par humilité, non pour L’égaler mais pour Le magnifier, non pour L’imiter mais pour Le glorifier, non pour Créer mais pour « recréer »… Et là encore l’homme a osé par la « recréation » sous jacente à la satisfaction du désir de la connaissance suprême et de l’instauration de l’ordre qui mènent à la piété. Non pour Créer mais pour « recréer » qui amène encore et toujours à la sagesse, à la piété. Car de cette « recréation », il a fait de lui le contemplateur et l’admirateur de Celui qui a initialement Créé… Et là encore il a osé… Sans avoir aucunement transgresser. Et ainsi Créer parce que l’on est l’Incréé et c’est là ce que Dieu fait n’est point « recréer » parce que le sens de la recréation est que l’on crée alors que nous-mêmes avons été créés et c’est là ce que l’homme fait. Et là encore, l’on ne peut rendre illicite la « recréation » du monde sans en même temps rendre illicite la compréhension, la connaissance du monde, sa maîtrise par cette technique même qui le « recrée », « recréation » par laquelle l’on accède à la maîtrise et à la connaissance licites de l’univers… Par analogie, il n’est pas « possible » de manger un poulet sans le tuer, il n’est pas possible d’être le représentant de Dieu sur terre et dans l’univers sans les « recréer ». Bien plutôt, il arrivera un jour et il est déjà arrivé où nous ne pourrons pas comprendre l’univers sans l’avoir préalablement « recréer » et si Dieu nous a rendu licite la Connaissance Suprême qu’est la compréhension exhaustive de l’univers et de son Origine, et si Dieu nous a rendu licite la maîtrise de l’univers, et si Dieu nous a rendu licite la mission de représentants sur terre et dans tout l’univers, Il nous a en même temps rendu licite la « recréation » sans laquelle l’on ne peut connaître, maîtriser et représenter ce même univers. Par analogie -et certes je ne rougis pas de la trivialité de mes métaphores-, si Dieu nous a rendu licite de manger un poulet, Il nous a en même temps rendu licite de le tuer pour le manger et Il nous a en même temps rendu licite l’utilisation du couteau qui a servi à l’égorger. L’acte de manger ce poulet, c’est l’acte d’accession à la connaissance et à la maîtrise, l’acte de tuer c’est l’acte de « recréation », le couteau c’est l’outil, la technique et la raison par lesquelles adviennent la « recréation ». Ainsi dans l’élan de la technique qui aboutit à la « recréation » du monde créé par Dieu, nous n’imitons pas Dieu mais nous lui rendons hommage… Car enfin « recréer » le monde mène à la maîtrise et à la connaissance suprême qui n’est autre que la connaissance de Dieu et ainsi la connaissance suprême et la responsabilité forment la sagesse qui mène à la piété… Car enfin Dieu par la technique nous apprend à « recréer » ce qui Le magnifie… Car enfin cette « recréation » qui est don de Dieu par le don du pouvoir de la raison est la chose même qui Le glorifie.
Mais la technique, nous dirait le bon sens commun, est ce nous qui la contrôlons ou est ce elle qui nous contrôle ? Cette question a-t-elle un sens ? Je refuse cette question. Bien plutôt j’affirme que la raison humaine a un pouvoir comme Dieu nous le dit dans le livre simple et si la raison humaine est ce qui produit la technique, la raison humaine est aussi ce qui contrôle la technique, la raison humaine est aussi l’immense pouvoir qui contrôle et oriente la technique ; la technique pourra-t-elle un jour alors et malgré tout recréer la raison humaine ? Il y aurait en réalité plus de sens à dire, la raison qui produit la technique pourra-t-elle se recréer par la technique et la raison qui s’anéantit volontairement ou involontairement pourra t elle le faire par la technique produit de la raison ? C’est le sens même de l’eugénisme que de se recréer par la technique. La raison a un pouvoir sur la technique et la technique eugénique détermine la raison, nous devons arriver à un point où la raison contrôle du mieux qu’elle peut ce qu’elle génère sans pour autant avoir peur de ce qu’elle génère, de ce qu’elle produit et de ce qui la détermine en ce qu’elle génère et en ce qu’elle produit car c’est elle -la raison humaine- qui choisit du mieux qu’elle peut ce qui la détermine dans le cas précis de l’eugénisme. Les machines que nous produisons pour vivre, pourront elle un jour nous anéantir ? C’est à la raison humaine de faire rationnellement moralement -par le contrôle par la raison, rationnel et prévoyant de la technique- et non moralement nihiliste -par l’abandon de la technique- ce qui doit se faire pour que cette éventualité ne se produise jamais : sache que l’humanité toute entière s’est lancée dans une aventure. Sache que dans toute aventure, il y a un risque et qu’il faut assumer ce risque. Sache qu’un grand pouvoir suppose une grande responsabilité. Sache qu’il n y a pas de responsabilité sans liberté. Sache qu’il n y a pas de liberté de générer sans la responsabilité du contrôle de ce que l’on a généré. Sache que ce que l’on a généré n’est cependant pas forcément dépendant de nous. Sache que ce que l’on a généré n’est cependant pas forcément indépendant de nous. Sache que la maîtrise de l’univers et sa « recréation » ne fait pas de nous des dieux mais des adorateurs de l’Unique, acteurs de la « recréation » de ce qu’a créé l’Unique et responsables de ce qu’a généré l’Unique. Sache enfin que de la responsabilité humaine de ce qu’a généré l’Unique découle la « recréation » de ce que l’Unique par lui seul a engendré.
De la technique, encore de la technique, mesurer, programmer, améliorer, transformer, produire, générer, inventer, innover : sans la technique nous ne sommes rien, par son rejet nous renonçons à notre humanité à l’instant même où surgit l’illusion que par elle nous y avons renoncé.
De l’intelligence, encore de la l’intelligence, découvrir, connaître et inventer, sans l’eugénisme -non coercitif- nous n’arriverons à rien, en supprimant l’eugénisme, en le diabolisant, en le rejetant, vous en faites apparaître progressivement la nécessité. La sélection naturelle est un eugénisme, la sélection sociale est un eugénisme, la reproduction est un eugénisme, au nom de quoi ce que la nature fait de mal, l’homme ne l’améliorerait pas ? Un eugénisme non coercitif, non totalitaire, utilisant la technique pour l’amélioration de nos capacités mentales de compréhension du monde s’impose alors à une humanité si peu consciente de sa destinée suprême : conquérir l’univers et repousser les limites de la puissance édificatrice d’une civilisation grandiose et universelle.
L’origine de l’univers, l’origine de la vie, la pérennité de la vie dans l’univers, la pérennité de la vie intelligente de l’univers, la pérennité de l’intelligence dans l’univers, la pérennité des civilisations intelligentes de l’univers, la pérennité de l’humanité, la pérennité des cultures de l’humanité, la pérennité de la culture suprême, la pérennité de la connaissance de l’Origine de l’univers, la pérennité de l’entité par laquelle advient la connaissance, l’exigence de la Réalité de l’Origine de l’univers, la pérennité de l’exigence, l’adoration de l’Origine de l’univers comme exigence de la connaissance, la pérennité de l’adoration de l’Origine de l’univers comme exigence de la connaissance de l’Origine de l’univers, la pérennité de l’entité par laquelle advient l’adoration de l’Origine de l’univers : voici la doctrine totalisante qu’est la sublime Doctrine Universelle. »
Doctrine universelle signifie "doctrine de la conquête de l'univers et des points communs des civilisations intelligentes de l'univers" c'est à dire unification de la connaissance de l'homme, de l'humanoïde saisi comme un être intelligent de l'univers.
Doctrine Universelle signifie unification de la connaissance de l'univers, unification et juxtaposition de la totalité de ce qui peut être connu, doctrine résultant de l'homme qui saisit l'univers
Face à la disparition et la régression organique et -à moyen et long terme- des facultés intellectuelles de l'espèce humaine, je dois concentrer tout l'univers en mon cerveau, lutter pour ne pas sombrer dans la bêtise, devenir un homme universel qui saisit l'univers en lui même.
La philosophie primitive aura tendance à interroger l'existant et l'univers, la philosophie moderne aura tendance à interroger l'homme, la conscience, la pensée et la connaissance. Une véritable philosophie est totalisatrice; une véritable philosophie est un seul livre, la totalité de ce qui est connaissable et pensable -à commencer par l'être- écrite et unifiée dans un seul livre, celui des philosophes.
Maintenant que j’ai posé les piliers d’une Doctrine Universelle, d’une humanité conquérant l’univers, et des conditions eugéniques, techniques et capitalistes de cette conquête, je dois devenir moi-même un homme universel, c'est-à-dire un homme capable d’édifier un discours totalisant sur les apparitions de la totalité de ce qui existe, capable de décrire ce qui n’échappe pas de l’infini qui déborde cette totalité et enfin capable de mettre en exergue la place de l’Homme dans cette totalité : un philosophe.