Epiphanie chaotique 1 (1,1), présentation de la religion simple.
Nous partirons dans le début chaotique de cette oeuvre de la religion comme objectivation simplette et anthropologique de la philosophie de la Doctrine Universelle et nous aborderons des problématiques diverses qui en découlent comme l’interprétation, la morale, le droit, le mysticisme gnostique qui repose entièrement sur l’a priori de la réflexion et à partir duquel nous pouvons reconstruire l’intelligence de la philosophie. Les 6 épiphanies qui vont suivre ont une unité, celle du point de vue de la religion simple mais ne sont pas ordonnées sous une forme systématique.
-Préambule
Doxologie
Invocation avant le désenchantement
Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux. Louange à Dieu. Que la grâce et la paix soient sur les philosophes émissaires de Dieu, leurs peuples et leurs frères. Ainsi par le serviteur de Dieu, qui demande au Bienfaisant de le prendre en pitié : Marwen ben abdessattar Snoussi, gnostique et rationaliste de sa propre école, de sa propre voie, celle des philosophes. Dieu soit loué ! Il est tout-puissant. Il tient en sa main l’empire du ciel et de la terre. Ses noms et Ses attributs sont les plus beaux. Rien ne Lui est étranger fut-il secret ou ineffable. Rien ne Lui échappe, rien ne Lui résiste sur la terre, dans les cieux et dans tous les univers et même dans un possible super univers. Dieu nous a donné souffle et vie. C’est sur la terre qu’Il nous a établies, comme races et nations. C’est d’elle qu’Il a tiré notre subsistance. Nous habitons les seins de nos mères puis nos demeures. La nourriture et l’entretien nous font vivre. Le temps nous use. Le terme nous réclame, à l’heure fixée pour nous au livre du destin. Dieu seul dure et persiste. Il est le Dieu vivant qui ne meurt pas. Grâce, paix et bénédictions sur le noble messager des philosophes, l’homme offert en holocauste, nommé et décrit par Platon; pour lui l’univers était en gésine, avant même qu’aux samedis ne succèdent les dimanches, avant même que l’espace ne sépare l’orient de l’occident, avant même que l’univers ne commence son expansion. Salutations, respect et bénédictions sur ceux qui se sont rangés au prés du philosophe qui a transformé des esclaves en meneurs d’hommes et les hommes en surhommes. A force de suivre et d’aimer le sceau des philosophes, son peuple initial a acquis influence, gloire et droiture. En l’aidant les intelligents se sont unis tandis que leurs ennemis s’affaiblissaient dans la discorde. Que la Doctrine Universelle initie sa fortune, son ouverture et son expansion avec la Permission de Dieu et que Dieu prenne l’espèce humaine et la descendance d’Adam devenue serviteur de Dieu en pitié
Cette œuvre je l’accomplis pour l’amour de Dieu et par amour pour Dieu qu’Il soit béni et exalté, Dieu Le Réel, L'Unique, Le Vengeur, Le Très Miséricordieux, l’infiniment Miséricordieux ; cette œuvre je l’offre au monothéisme absolu des philosophes, aux générations eugéniques et à tous les êtres humains et êtres rationnels de l'univers dans l'espoir délirant, innocent, naïf, virginal mais ô combien salutaire de l'unité des civilisations intelligentes de l'univers astrophysique au sein de l'ultime secret positivement constaté du cosmos, lieu suprême de création de l'énergie puis de l'atome, et certes là est la fin ultime des nombreuses fins de la Doctrine Universelle… jusqu'à la limite des confins de la création. Et je ne suis ni du nombre des abjectes de la philosophie, ni du nombre des collectivistes de la philosophie, ni du nombre des semi-collectivistes de la philosophie, ni du nombre des grands criminels de la philosophie, ni du nombre des incroyants de la philosophie, ni du nombre des non pratiquants de la philosophie, ni du nombre des destructeurs de la philosophie, ni du nombre des médiocres, ni du nombre des nihilistes, ni du nombre des intégristes, ni du nombre des fanatiques débiles. Le monde est médiocre, les divers versions géographiques de l’espèce humaine sont globalement médiocres, les peuples de la religion semblent atteints de débilité mentale ainsi que de faiblesses intellectuelles acquises et innées et les temps modernes ont besoin d’un dépassement décisif de cette médiocrité, vais-je réussir dans mon entreprise ? L'œuvre est la Doctrine Universelle, la réalité, la vérité universelle, la recherche innocente de la voie de droiture. L'Oeuvre est à DIEU, c'est à dire à la Réalité Première et Ultime, en toute simplicité la source génératrice et régente du monde astrophysique, en toute simplicité le point d'origine de l'Autre évident, et en toute simplicité l’œuvre est la preuve logique et a priori de ce qui est invisible et inaudible, l’œuvre est le solipsisme face au monde sensible existant mais illusoire ou réel, l’admiration et la conscience de l’au-delà de la matrice génératrice du monde sensible. L'Oeuvre est l'acte ultime de l'adoration parachevée. Elle s'échelonne le long de ma misérable vie. Puisse Dieu me garder en vie le temps de l'accomplir.
Invocation personnelle
Louanges de l’Eternel jusqu’au paroxysme de la rationalité. Louanges de l’Eternel jusqu’à cet état particulier de l’apogée de la raison humaine. Louanges de l’Eternel. Mon Dieu récompense moi car j’aime l’orthodoxie et ne veux point m’en séparer et je risque d’en être séparé tout comme les égarés et cependant je suis aux yeux de certains sûrement un égaré. Louanges de l’Eternel. Mon Dieu, cependant, je l’affirme, je ne suis ni du nombre des égarés ni du nombre des aveuglés car ma confiance et ma croyance en Toi m’immunisent de toute fausseté qui ne me conduirait pas à toi, pour toi et par toi et ainsi le chemin de Droiture me conduira à toi et ainsi le chemin de Droiture ne fera que renforcer la foi pour Toi et, me dit il, ainsi le chemin de Droiture ne fera que renforcer cette foi qui est en toi. Louanges de l’Eternel. Mon Dieu pardonne moi mes péchés car je suis un homme faible mais certes croyant, pratiquant et encore et encore croyant mais aussi simple mouton parmi tout ce monde bêlant. Louanges de l’Eternel. J’entends sans entendre les sarcasmes de Nietzsche, j’entends sans entendre ceux qui méprisent la religion universelle, j’entends sans entendre ceux qui ont tué l’espérance et qui essayent de se convaincre qu’ils en ont une, mais rien en eux ne me fera du bien et contre le mal et pour le bien par cette démarche objectiviste de découverte du bien, je réfuterai le mal en la vision objective du bien. Louanges de l’Eternel. Mon Dieu, Tu es l’Existentiateur suprême et Tu es la réalité objective qui fait naître en moi la foi en Toi, la foi qui se passe de tout processus de démonstration de la réalité objective de ton existence qui est à Toi et certes la réalité ultime est en Toi et certes par la réalité objective, je prendrais le chemin qui me mène à Toi, pour Toi et par Toi. Louanges de l’Eternel. Mon Dieu renforce ma foi, affermit mes pas par et pour la foi, donne-moi cet espoir et ce secret ineffables de la foi, ne me fait point renoncer à la praxis qui est matérialisation de la foi et établit pour moi La Voie de la foi.
Désenchantement : Dieu a placé les hommes dans la souffrance, la lutte, et la mort et l’incompatibilité guerrière de leurs déterminations dans un enfer terrestre où la beauté et la clémence ne sont toujours qu’une mince couche qui recouvre la laideur apparente, cachée et la cruauté inéluctable du simple fait de lutter pour sa subsistance. Que peut-on attendre de celui qui vous place sur l’enfer de la terre en vous menaçant d’un autre ? Et les mauvais esprits, horribles et méchants répondent : « de la miséricorde de la part d’un tyran. Pardonnons à Dieu pour toutes les souffrances qu’il distribue généreusement. L’homme est certes miséricorde. »
Epiphanie chaotique 2 (2,1-3), l’Homme et Dieu dans la religion simple.
L’homme
Et par mon temps ! Notre espèce est en perdition, sauf ceux qui se sont mutuellement recommandés la raison et la lutte eugénique pour l’amélioration face à la mort et à la souffrance.
Dieu
Il est Dieu l’Unique, l’omnipotent, l’omniscient, l’incréé, l’information intuitive et l’information abstraite. Il est l’Universel et le Particulier.
Epiphanie chaotique 3 (1,1), être vaguement un hégélien.
Nous allons inventer une religion imaginaire nommée la religion simple et elle sera un outil et une étape téléologique pour une pensée rationnelle -un pur outil conceptuel et mental- et nous allons utiliser une pensée mythico-religieuse pour accèder au monde rationnel et abolir le mythe par le mythe et ainsi décrire comment de ma religion simple nous sommes sorti vers la pure réflexion rationnelle pour dépasser les limites de la raison humaine. Décrire comment d'un monde mystique j'accède au monde rationnel. L'univers mythico religieux est simplement une idéologie fantasmagorique mythologique aux accents religieux dont il faut sortir pour s'acheminer par la rationalité vers un nouvel univers fantasmagorique celui de ma raison, ma raison à moi, celui qui écrit ces lignes. Les primitifs sont les fidèles de la religion simple, ils ne peuvent penser le monde et le modifier qu'au moyen de la religion parce qu'ils ne peuvent s'imaginer sortir du mode d'explication mythique du monde. Ils ont un certain degré de débilité. Et il ne faut pas prendre le terme débilité de manière péjorative, pas du tout, cela signifie seulement que la religion simple a été créé par l'existant nécessaire pour s'adapter à leur niveau intellectuel, à leur stade de développement intellectuel qui n'est qu'une étape vers la fondation d'un stade ultime de dépassement de la raison humaine par la raison humaine, précisément la mienne. Le dépassement de la raison humaine par la raison humaine vers un univers ultime et fantasmagorique mais non mythique. Pas de fantômes donc, pas d’esprits qui flottent dans l’air et autres détails pittoresques des religions : juste l’univers fantasmagorique et féérique du dépassement continuel de la raison humaine par la raison humaine.
Le livre simple de la religion ou livre des philosophes n’est le plagiat intentionnel d’aucun livre, il est l’objectivation possible du logos absolu, un mode du discours énonçant des directives faillibles et des faits imparfaits relatifs à une situation temporelle des philosophes, de l’humanité ou de la Doctrine Universelle. Il est fait de chapitres et de versets infinis et systématisés prenant une forme finie et chaotique. Il est l’objectivation en un logos fictif et relatif -prenant la forme de directives et de faits sacrés d’une religion quelconque doublée d’une modalité imaginaire- du logos absolu qui est l’essence de l’Absolu saisi comme totalité. Le livre simple, la religion sont des objectivations de la Doctrine universelle. La forme sous laquelle la Doctrine Universelle essaye malgré tout de contrôler par l’éthique l’expression de sa violence et de son indignation contre la médiocrité innée et acquise de l’espèce humaine.
Le livre simple se traduit conséquemment par une religion simple qui est une représentation, une figure, véritable objectivation d’un conflit de la Doctrine Universelle, en même temps qu’une religion imaginaire par laquelle l’on développe une théorie de l’interprétation et une théorie de l’éthique. Nous considérerons dorénavant la religion simple comme une véritable religion, nous ferons comme si elle existait réellement, comme si elle avait des fidèles, comme si elle nécessitait une interprétation, comme si elle avait une histoire. Cette religion imaginaire n’est rien d’autre qu’une représentation, une figure, une épiphanie figurative, une manifestation figurative, un pur outil mental. L’interrogation sera en partie la suivante : si la Doctrine Universelle se manifestait par une religion ou alors s’il devait exister une religion née de l’esprit simple d’hommes simples et dont l’intellect est peu développé, quelle serait cette religion ? Si la Doctrine universelle était transformée par des simples d’esprits en une religion, quelle serait cette religion ? Et comment arrivés à la simplicité -sans aucune connotation péjorative à ce mot-, nous retournerons à l’intelligence ?
Nous allons aussi voir partiellement lors de cette introduction chaotique comment une religion simple et violente peut être pacifiée par l’intelligence et l’herméneutique, comprise elle-même comme un logos relatif et chaotique au logos relatif et chaotique qu’est le livre simple, sans renoncer à l’élan vital de son fanatisme éclairé (par la raison), outil de l’expansion de la Doctrine universelle. La religion simple est une abjection, maintenant qu’elle est pacifiée elle est une force. La religion simple s’inscrit dans une démarche architectonique, elle est en vue de la doctrine universelle, une déformation simplette de cette doctrine, une objectivation des conflits entre virulence et douceur au sein de la Doctrine universelle.
Me voilà croyant de la religion simple ! Comment vais-je sans renoncer aux principes de la religion simple arriver à la Doctrine Universelle et à l’Intelligence de la connaissance universelle de la civilisation d’une surhumanité ?
Voici la morale issue de l’universel éthique écrasant de Dieu, écrasante miséricorde de Dieu :
O vous qui croyez ! Demeurez fermement fidèles à Dieu et à l’esprit de clémence que vous porterez en faveur d ‘un autre et ne permettez pas que la haine d’un peuple vous dirige contre le bien objectif et vous détourne de la justice et de la liberté… Car vous devez être libres : la liberté est proche de la piété ; mais craignez Dieu. Car Dieu voit tout ce que vous faites.
Et certes là est la destinée fatale du croyant face à ceux qui ne croient pas en Dieu et qui n’appliquent pas les ordres ouvertement arbitraires de Dieu : paradoxalement la miséricorde de Dieu écrase.
Voici la puissance destructrice et l’ordre impitoyable de Dieu qui suivent Sa miséricorde:
« Combattez ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Ce philosophe n'aime pas les transgresseurs ! Et tuez-les, comme ils veulent vous tuer; et chassez-les d'où ils vous ont chassés, et anéantissez les avant qu’ils ne vous anéantissent : le meurtre est il aussi grave que l’extinction, la prévention destructrice est elle aussi grave que l’annihilation de votre doctrine salvatrice ? Telle est la rétribution des mécréants. »
Et certes là est la destinée fatale du croyant face à ceux qui ne croient pas en Dieu et qui n’appliquent pas les ordres ouvertement impitoyables de Dieu.
Et voici la réponse donnée par Dieu, face à l’opposition des deux forces sublimes de Dieu : l’Impitoyable de la Loi Arbitraire face à la Miséricorde de l’autre face de l’Arbitraire démontrant par là même que l’Arbitraire découle des possibilités offertes par l’universel éthique.
« Et qu'avez vous à ne pas combattre pour le philosophe, et pour la cause de la vérité rationnelle : grands hommes et surhommes qui disent : "Seigneur ! Fais-nous sortir de ce monde impitoyable et abjecte, aide nous à lutter encore et encore et assigne-nous de Ta part des alliés, et assigne-nous de Ta part d’autres surhommes pour exercer notre cruauté contre l’injustice".»
…Et ainsi apparaît la luminosité gnostique du fanatique éclairé, celui qui respecte le droit des hommes mais qui fait semblant de les nier, celui qui nie les droits des hommes, fait semblant de les respecter et finit toujours par les respecter et qui se plonge dans une vision fantasmagorique de la destinée humaine, peut être alors des visionnaires gnostiques diront enfin en chœur :
« Il est déjà venu ce jour -et peut être qu’il reviendra toujours- où le philosophe tout comme le prophète auront le courage de dire aux relents nauséabonds de la débilité humaine : « j’écraserai quiconque s’oppose à moi comme un cancrelat, je suis aussi là pour anéantir la sensiblerie de l’homme, la barbarie peut être l’amer et repoussant prix du salut de l’homme, la cruauté est la partie intégrante de la vie et de la survie de l’homme, enfin la justice se réalise bien souvent par la cruauté de l’action apparente de l’homme. »»
L’un dira : « Saches que celui qui veut éloigner les hommes de la Doctrine Universelle en douceur ou par violence, par les idées ou par les actes, en bon vicieux et par messages et actions indirectes, celui là je l’écraserai par le seul pouvoir de l’Intelligence humaine : le verset qui précède n’abolit pas et ne contredit pas systématiquement par son esprit le verset qui le suit. Et certes la Miséricorde n’abolit en aucun cas la Cruauté. »
L’autre dira : « Saches que celui qui veut rapprocher les hommes d’une conception bête et coercitive c'est-à-dire d’une conception profondément débile de la religion, celui là je l’écraserai par le seul pouvoir de l’Intelligence humaine : le verset qui suit n’abolit pas systématiquement et ne contredit pas systématiquement par son esprit celui qui le précède. Et certes la Cruauté n’abolit en aucun cas la Miséricorde. »
Enfin la miséricorde et la cruauté qui sont les manifestations anthropologiques de la volonté ne sont véritablement secondées que par l’objectivation parfaite du vouloir vivre humain dont l’individuation est réelle et garante de conflits continuels entre existants contingents de la Totalité : la haine et l’une de ses versions possibles, le fanatisme éclairé.
Voici, de ce fait, la désolante banalité du vouloir vivre :
« Jamais en effet, la cruauté n’abolira la miséricorde, jamais en effet, la miséricorde n’abolira la cruauté. Toujours nous exprime t on dans un élan caricatural une image biblique caricaturale, celle de Jésus le véridique mettant de côté l’amour universel, l’eau fraiche et les petits coquelicots pour chasser les marchands du temple. Toujours l’apôtre Paul, demandera à la femme de se couvrir. Toujours les propos de Dieu feront semblant de nier la réalité de l’exigence de la réalité objective pour nous inviter à la découvrir, toujours les propos de Dieu nieront les aspirations d’un autre temps, toujours les propos de Dieu s’inscrivent dans les aspirations d’un temps, ouvertement dans les préjugés d’un temps, ouvertement dans la violence idéologique d’un temps, miséricordieuse ou haineuse d’un temps, pour lancer un défi à l’homme de tous les temps et faire tomber dans son piège les dégénérés emprisonnés par leur temps… Et toujours l’interprétation naïve et stupide des hommes pour la religion et contre la religion feront d’une religion ce qu’elle n’est pas, d’un texte ce qu’il n’est pas, d’un prophète ce qu’il n’est pas, de Dieu ce qu’il n’est pas, de la connaissance objective ce qu’elle n’est pas : c’est à dire une caution idéologique faite pour servir la médiocrité intellectuelle haineuse comme inadéquate à la vérité et à sa manifestation phénoménale anthropologique qu’est le fanatisme éclairé et certes cependant il existe une haine légitime : celle qui consiste à lutter fanatiquement, c’est à dire d’une manière cruelle, véhémente et exaltée, paradoxalement sans coercition physique, pour une vérité scientifique : une connaissance objective qu’intrinsèquement aucun cerveau humain ne peut nier, ou qui organiquement ne peut que la désirer ou la voir se réaliser ou voudrait simplement la voir se réaliser si on lui offrait la possibilité de la réaliser. La haine issue de la médiocrité intellectuelle est contre le fanatisme éclairé, la haine issue de la médiocrité intellectuelle est une haine coercitive et stupide à éliminer au profit seul de la germination de la haine du fanatisme éclairé dans les sociétés avancées comme seule revivification possible des sciences sclérosées de la religion, la haine nauséabonde issue de la médiocrité intellectuelle est précisément nauséabonde lorsqu’elle nie les conséquences in envisagées de la morale objectiviste et non les opinions idéologiques temporelles, temporalisées, dégénérées, faussées et haineuses, haine subjective sous des dehors objectivistes, des représentants humains faillibles d’une théorie objectiviste, la haine ou combat pour une idée temporalisée issue de la négation de la vérité empirique sous le couvert de la vérité des lois empiriques qui régissent cette vérité empirique : incarnation possible de la médiocrité intellectuelle : les représentants de l’école autrichienne d’économie sont très souvent des dégénérés idéologiques nauséabonds, pervers, et calculateurs, mais leur théorie économique dans sa stricte systématisation conceptuelle et sa pertinence dans la compréhension de l’Homme, intrinsèquement ne l’est pas parce qu’objectiviste, parce qu’intrinsèquement scientifique, par exemple les représentants officiels de la religion peuvent être des dégénérés idéologiques débiles de l’inflation casuistique mais la religion intrinsèquement ne peut l’être parce qu’intrinsèquement objectiviste, intrinsèquement porteuse des germes de la scientificité. Nier la haine légitime qu’est le fanatisme éclairé, éclairé parce que scientifique, éclairé parce qu’objectiviste, qui précède la violence légitime comme réalisation vivante de la haine du fanatisme éclairé, c’est nier son humanité, c’est aussi nier la cruauté de la totalité qu’est l’objectivisme scientifique abstrait et la réalité objective dans sa continuelle cruauté et crudité et que les subjectivistes ne cessent de nier, aveuglés qu’ils sont par la destruction de la connaissance objective en faisant mine d’en expliciter les fondements. Il existe une haine consensuelle et délicieuse : celle métaphoriquement et en toute simplicité stéréotypée qui consiste à exprimer sa profonde antipathie pour un nazi qui a exterminé votre famille avant d’exercer la violence légitime sur ce nazi à l’instant même où ce nazi est sincèrement épris par sa propre haine, son élan ineffaçable de vouloir vivre, épris par ses propres rêves fantasmés de la cruauté, celui de devenir le maître d’une existence destructrice et reconstructrice, qui a tellement détruit qu’il n y a plus rien à reconstruire. La haine aide à faire tourner le monde et l’histoire parce qu’elle est l’objectivation individualisée la plus puissante du vouloir vivre, inutile de la nier, est enfin venu le temps de l’assumer puis de l’intégrer, enfin de la dépasser : ceci n’a rien de nouveau. »
Je me suis lancé un défi, celui de ré initier le renaissance non honteuse de l’eugénisme et de l’univers technologique, de raviver la ferveur inavouée de ceux là même qui sont étrangers à la Doctrine Universelle, bref d’orienter le mieux possible la nation et le monothéisme absolu entre autres par l’édification d’une future humanité eugénique, technicisée, conquérante, spatialisée, unifiée, émerveillée, enthousiasmée emerveillante et enthousiasmante ; je me suis imposé un travail harassant celui de philosopher et philosopher encore, abstractions après abstractions, jusqu’à ce que l’ébauche du système suprême s’accomplisse, l’ébauche pâle du système suprême du système hégélien, kantien, aristotélicien, islamique, chrétien, bouddhique ou scientifique mais non la réalisation effective, inachevable au cours de ma vie du système hégélien, kantien, aristotélicien, islamique… jusqu’à ce que la mort s’ensuive. Peut être cela est il absurde ? On n’a pas le temps de demander pas à celui qui recherche la connaissance objective globale, totalisante, si sa recherche est absurde : il a déjà accompli la révolution historique par sa simple intuition initiale et fixé le devoir de l’humanité comme destinée ultime de cette dernière.
Cependant ne risque t on pas en réalisant la synthèse des philosophies précédentes en un système totalisant de dire tout et son contraire et de concilier des positions philosophiques inconciliables avec un objectivisme radical et multiple ? C’est ignorer la capacité de l’esprit humain de transmuter les subjectivismes en objectivisme, de les phagocyter dans une totalité puis de dépasser les problématiques objectivistes initialement posées pour réconcilier la pensée humaine de tous les temps: être un gnostique totalisant et peut être ultime et décisif à certains égards, être vaguement un hégélien.
Epiphanie chaotique 4 (1, 1) Est-il loin le jour où les dégénérés sentiront l’odeur excrémentielle de leurs idées ?
Il me dit : Pourquoi Dieu, la religion simple du livre simple, exposent t ils de la colère, des interdits et des punitions impitoyables ? N’est ce pas là la barbarie que tous les « humanistes » ont voulu combattre ?
Je lui répète : Est-il loin le jour où les apôtres de la sensiblerie détecteront la fausseté de leurs idées ?
En toute solennité, et nous avons besoin d’une solennité pédagogique, saches que celui qui lit des versets ou des propos qui le choquent et qui le rendent admiratifs ou qui estime que ces propos ne concordent pas avec la connaissance objective a oublié l’ensemble du discours qui résout l’aporie et la totalité infinie du discours de Dieu qui jamais en son inapparent ne pourra devenir apparent, car saches que celui qui est admiratif a oublié ce qui le choque et ce dont il ne veut pas être choqué et celui qui est choqué a oublié ce qu’il admire et ce que, dés le départ, il ne veut pas admirer : on n’aborde pas les sources sacrées, le livre simple, sans une méthode interprétative extrêmement exigeante, or ceux qui veulent connaître la religion et ceux qui veulent promouvoir la religion, ceux qui ont bâti la jurisprudence de leur religion dans une recherche frénétique du particulier et un oubli navrant de l’universel, une mise en avant de l’affirmation et un oubli du présupposé, une minutie du détail et un oubli des axiomes et des postulats, de même que ceux qui aiment mépriser intellectuellement la religion simple ne cessent de chercher, de prédiquer et d’interpréter sans définir les règles fondamentales par lesquelles ils interprètent SPONTANEMENT les sources sacrées, par lesquelles ils VEULENT interpréter les sources sacrées et par lesquelles il FAUT interpréter cette source sacrée au regard de ce qu’elle prétend être : non pas une vision de la réalité mais une voie de l’exhaustivité inachevée de LA vérité, en tant que théophanie de la totalité de la vérité, même si cette dernière est une théophanie symbolique ou explicite et dissimulatrice de la totalité de ce qu’est la réalité, la vérité, et de ce qu’elles doivent être, c’est à dire aussi une théophanie dissimulatrice du discours infini de Dieu qui, jamais, jamais, ne s’épuisera. Celui qui lit les soi disant propos de la figure d’un prophète du livre simple, les versets du livre simple et les lignes de cette œuvre et en ressort admiratif, choqué ou amusé, même dégoûté, ou même jugeant sur des critères objectifs, jette les fondements émotifs d’une mécompréhension générale de la religion simple ou d’un message ou de mon message par les incroyants et les croyants, par ceux qui sont contre ou pour un message de manière a priori ou a posteriori, vers une sorte de vision débile de la religion simple, une vision naïve d’un message, une vision naïve de mon message, promue par les croyants savants et les non croyants érudits qui désirent consciemment ou inconsciemment massacrer la religion simple, les croyants dés qu’ils commencent à en parler..
La religion simple est une entité biologique en quête de survie et d’expansion, aussi nous les gnostiques nous ne sommes rarement les produits de notre temps même si nous intéressons pourquoi pas à ce temps, en tant que gnostique nous devons être le produit pur de la religion simple de tous les temps. La Doctrine Universelle n’accomplira le début de l’unité et de la pérennité humaine que lorsqu’une partie des représentants de chaque culture, idéologie ou d’un groupe humain formé sous un critère quelconque, sera intimement convaincue que la logique ou le mouvement intrinsèque et ultime de sa culture ou de sa civilisation, et seulement de sa civilisation, dans un élan de haine subjectiviste indépendant de toute violence, est la Doctrine Universelle. Chaque partie de chaque culture ayant ressentie qu’il y a nécessité d’assurer des objectifs fondamentaux réalisera alors qu’absolument n’importe quelle civilisation intelligente du cosmos ne vise consciemment ou inconsciemment que sa survie et que l’intérêt de la réalisation d’objectifs orientés vers une destinée ultime de survie réside dans la coopération pacifique : la religion simple est une entité biologique en quête de survie et d’expansion. La quintessence de la religion, la cinquième essence de la religion, est l’unicité. Sa conséquence est la recherche d’une pensée oscillant entre l’unité de l’Infini et l’union des finis.
…De là, alors, il pourra éventuellement naître une fusion des civilisations réalisant que le mouvement téléologique de tout ce qui est engendré est une annihilation définitive, un vide, ou un retour à l’unicité de l’infini, un tout, qu’est la cause de soi par laquelle la totalité de ce qui existe est conceptuellement possible : J’entends par cause de soi, conception a priori et non finale de Dieu, ce dont l’essence enveloppe l’existence, ou ce dont la nature ne peut être conçue que comme existante : l’être incréé…J’entends par Totalité de ce qui existe un étant absolument infini réunissant conceptuellement et pour des raisons pratiques le nécessaire et le contingent, l’incréé et le créé, le fini dans l’infini c’est-à-dire une substance constituée par une infinité d’attributs en puissance et par une éternité ontologique en acte dont chaque attribut saisi comme excroissance inessentielle exprime une essence initialement éternelle et infinie issue d’une cause de soi éternelle : il n’y a rien de nouveau : simplement les conséquences logiques d’une création ex deo.
J’appelle attribut un sous étant de l’étant comme propriété objectivée naïvement incarnée non systématiquement essentielle.
J’appelle Effort, l’effort de réalisation de l’existence par la connaissance, la maîtrise et non l’anéantissement de la volonté de vivre entre autres par la connaissance. J’appelle nombrée la réalisation d’une singularité absolue d’une action d’existence. J’appelle matière tout constituant du fini qui est dépendant d’un nombre. J’appelle spirituel l’infini qui échappe au nombre.
Tout l’effort de la philosophie éternelle dans la pensée d’une vision globale, conceptuelle et systématique de la totalité de ce qui existe consiste à penser l’unité ou l’union ou l’unicité de l’être, tout effort de l’unité, de l’union, de l’unicité de l’être consiste en la compréhension de la réalité objective, tout effort de compréhension de la réalité objective réside dans la compréhension de la science de l’action en tant qu’action après avoir réalisé que toute activité intra mentale ne cesse de réduire tout objet en étant. Tout effort de la compréhension de la réalité objective consiste à saisir que la nature ultime du monde est spirituelle et que cette nature est la condition de possibilité d’une nature matérielle.
Je ne conçois pas la Doctrine Universelle comme loi inéluctable de l'Histoire, je la conçois comme analogue à une nécessité morale et comme injonction orientant la destinée humaine : le désir organique même de l’imaginaire de la nation de la religion simple.
Il me dit : Pourquoi Dieu parle t Il par métaphore ?
Je lui réponds : Voilà une question bien plus intéressante. Ce qui est crypté –qu’il soit implicite ou explicite en son apparence, qu’il soit des actes prophétiques ou un contexte historique- se désigne lui-même comme devant être éclairci, à l’instant même où il se montre paradoxalement clair, comme théophanie dissimulatrice de la totalité cachée d’un discours: par l’acte de décrypter l’on nous invite à connaître non pas ce qui doit être décrypté mais ce que l’on doit connaître comme connaissance universelle, ou comme autre distinct de l’ensemble crypté, afin de décrypter.
Nous devons développer le champ juridique de la religion simple s’extrayant du droit naturel c’est à dire démontrer pourquoi la religion simple est une mise en application du droit naturel étrangement appliquée à la possible subjectivité de plein droit arbitraire de Dieu, en tant que cet arbitraire découle pleinement de l'usage librement arbitraire, excessif, impitoyable, radical de la propriété de soi, de son corps et de ses biens au sein du fondement des fondements de l'éthique universelle qu'est le droit naturel. Ainsi tout l’effort exégétique fondamental consiste en une mise en adéquation des exigences divines avec les exigences de la réalité objective et ces deux exigences sont les deux faces de la cime des vérités simples et apodictiques qui fondent la proclamation de la dignité essentielle de la religion simple, celle d’être une religion concrète fondée sur des principes et des proclamations d’une simplicité claire et dépouillée mais dissimulatrice ; dans cette optique la métaphore, la cruauté incompréhensible et l’arbitraire, le dogmatique, le langage symbolique et la prédication explicite sont en fait une livraison de connaissances cryptées par l’apparent en qui se cache l’inapparent non ésotérique de tout apparent, apparent qui invite à la connaissance suprême c'est-à-dire à la mise en forme philosophique par concepts philosophiques du système et du méta système de la totalité de ce qui existe moralement, intra mentalement et extra mentalement : les versets du livre simple recèlent des postulats juridiques présupposées qu’aucun être humain et pis encore aucun croyant n’a voulu jusqu’ici éclaircir. Es tu le croyant qui éclaircit ? Celui qu’on appelle Le Tout-puissant parle ainsi à l’homme non pour lui livrer nécessairement une connaissance mais pour l’inviter à la connaissance ou lui donner la connaissance universelle dont s’extrait la connaissance universelle ou dont s’extrait la connaissance particulière et toute l’invitation exégétique de Dieu consiste à découvrir l’explicite comme l’apparition d’un produit voilé d’une connaissance de la réalité objective ou comme le décryptage de la parole de Dieu suivant les exigences scientifiques et morales de la réalité objective, ce décryptage est l’effort qui se fait par l’accession préalable scientifique et rationnelle à la connaissance suprême ou connaissance philosophique dont le but est d’ériger en système de classifications conceptuelles (unifiant les concepts de l’ensemble des philosophes apparus au cours de l’histoire humaine) la totalité de ce qui existe: en nous invitant à décrypter ses paroles les plus explicites par un complément de l’explicite, Dieu nous invite par là même à connaître parce que l’on ne peut décrypter que si l’on connaît et l’on ne peut décrypter que suivant ce que l’on connait. Tout l’immondice nauséeux de la débilité humaine des croyants réactionnaires et intellectuellement indigents, des « humanistes » de la tolérance molle et des critiques nauséabondes des haïsseurs de la Doctrine Universelle, a consisté à prendre l’explicite pour quelque chose qui n’est rien d’autre qu’un explicite absolument complet, nous ne parlons pas ici d’èsotérie, nous parlons d’un explicite absolument incomplet lorsqu’il est isolé des autres versets et non lié aux exigences de l’extraction –à partir de la réalité objective- rationnelle universellement valide de la morale et des connaissances scientifiques, explicite qui a été pris pour complet et qui est en fait le dessus de l’iceberg en qui recèle toute la richesse in envisagée de sa partie cachée qui est elle aussi en quelque sorte explicite au sens de non ésotérique, en ce sens que derrière tout le dogmatique explicite de la religion, il y a un méta système conceptuel qui révèle que le dogmatique non seulement ne l’est pas mais est parfaitement démontrable, tous les interdits de la religion simple s’expliquant par l’inhibition des directives d’auto préservation et par une position médiane des valeurs s’extrayant de l’inhibition ou de la satisfaction de ses pulsions de vie et une position médiane de l’interdit ouvertement arbitraire et mystique en sa particularité morale et ouvertement naturel et rationnel en son universalité éthique (l’universel éthique est en fait un contenant livrant la possibilité du particulier moral) et tout le caractère impitoyable de cette étrange et sublime religion qu’est la religion simple s’expliquant par la théorie du droit naturel appliquée à l’entité morale pleinement extra mentale qu’est Dieu, à Ses droits sur Sa création, au moyen de faire respecter Ses droits sur Sa création, et à ses droits de propriété sur l’univers. Si tu respectes les droits de Dieu, Dieu respectera les tiens ; si tu ne respectes pas les droits de Dieu, Dieu t’accorderas la Miséricorde ou la Cruauté… par Sa main ou par la main de celui qui ne ment pas sur Son ordre et non par la main de celui ou ceux qui estime(nt) ne pas mentir sur Son ordre. Les sources textuelles sacrées de la religion ne sont que les théophanies divines symboliques ou explicites d’où l’on peut extraire un tout religieux qui aboutit aux postulats moraux et scientifiques présupposant ces théophanies divines, présupposition que personne ne s’est donné la peine d’éclaircir dans le domaine juridique de l’Histoire de la médiocrité intellectuelle des penseurs religieux.
Epiphanie chaotique 5 (1,1-2), le mystique est il rationnel ?
Caricature, stéréotype, archétype d’un mystique ; caricature, stéréotype, archétype d’un rationnel.
« J’avais 14 ans lorsqu’un soir, assis dans mon lit j’eus la plus étrange et la plus envoûtante des visions de ce monde médiocre et c’est en ce jour, en cette nuit noire que seule quelques étoiles éclairaient, que je vis une lumière m’éclairer le sentier de la vision suprême qui devait me traverser et transpercer les tréfonds de mon âme pour fixer ma destinée toute entière, cette vision, c’était ce devoir, ce message dont la suprématie devait se répandre au prés des hommes, cette pérennité de l’espèce humaine face à la fin de la terre et par delà la terre et par delà les hommes qui peuplent cette terre et par delà la nature qui fut créée en cette terre et au sein de tout l’univers, cette pérennité de l’espèce humaine jusqu’à la fin de l’univers… Je demandais alors à Dieu lors d’une invocation où l’émotion se mêlait à la plus puissante des rationalités « ô Dieu Tout Puissant, Toi le Réel, Toi l’Eternel, je t’en supplie, je t’implore, éclaire mon chemin, intègre à ma destinée un devoir suprême, fais de moi le simple légataire philosophe de cette quête et introduis la au rang de tes quêtes sacrées car ô Dieu Tout Puissant, j’ai décidé de répandre au prés des hommes la nécessité d’accomplir leur pérennité dans ce cosmos et de partir à la conquête de cet univers au-delà du soleil et des étoiles vers les galaxies les plus lointaines, j’ai décidé de fonder l’organisation qui permettra l’accomplissement de cette quête et l’amélioration des capacités innées et acquises de l’intelligence de notre espèce, fais de moi ô Dieu Unique l’humble messager de cette quête, je ne suis certes pas un prophète et mon rang est définitivement au dessous de la prophétie mais ma quête est au-delà du monde existant par la découverte paradoxale de ce même monde vers la Réalité Ultime que seul Toi peut percevoir, Tu es le seul qui puisses nous permettre d’y accéder, Tu es le seul et l’Unique et par l’Unique l’humanité arrivera à se dépasser pour se parachever , Tu es le Seul et par Toi Seul l’humanité parviendra à s’édifier, le destin, la survie de l’homme seront alors enfin achevés ; ô Dieu Réel si ma destinée est la bonne et si mes choix sont les bons, donne moi un signe qui attestera que ma voie est celle du paradis et que mon chemin est celui de la droiture d’une religion simple. » Et j’attendis désespérément ce signe, j’attendis encore et encore suppliant et implorant puis vint enfin le moment où le silence s’imposa et me pénétra, m’envoûta jusqu’à ce que la supplication devienne humble et silencieuse mais l’imploration puissante, enivrante et féroce. Et c’est alors qu’un homme délirant et ridicule criait tandis qu’un rationnel écoutait : « par toute la force de mon âme et par toute la détermination de mon esprit et par toute cette supplication en l’esprit et par toute l’ardeur de mon âme à éprouver la vision, je vis la splendeur qui ne m’avait jamais été donné de connaître et bien sûr un éclair m’aveugla et bien sûr cette ineffable lumière me transperça, et je restais là ébahi, mon espoir fantasmé puis réalisé s’était transmué en une ferveur inégalée, la lumière était étincelante, aveuglante, pénétrante, réelle par son effet, un éclair m’avait traversé et c’est peut être toute la beauté de l’unicité divine qui m’avait transpercé, Dieu m’avait parlé et en ma rationalité avait tout confirmé et en mon âme avait tout illuminé et en mon esprit avait tout éclairé. » Et l’homme délirant continuait délire après délire sans renoncer au sol véridique de la réalité du rationnel qui le regardait et il se voyait soudainement épris de hautes ambitions excessivement solennelles: « et alors par toute la beauté de Dieu, je ferai tout pour devenir un héraut décisif, et par toute la beauté de Dieu, je ferai tout pour accéder à la connaissance décisive, et par toute la beauté de Dieu, j’établirai l’homme décisif et par toute la beauté de Dieu, j’instaurerai en ce qui en découle la Doctrine décisive. » et malgré le délire de cet homme, qui retranscrivait son expérience en toute cohérence parce que dans son expérience mystique il n’avait pas quitter la rationalité -ce qui est l’étape supérieure du mysticisme-, la lumière surnaturelle était bel et bien là ! Et pour toujours la lumière sera là. Dieu a de la lumière nous rappelait le livre simple et ce soir là la lumière l’avait pénétré, ivre de lumière et de vie, il vit celui qui donnait la mort et toute la vie. Et par Dieu il jure que tout ce qu’il a raconté lui est vraiment arrivé…Mais alors Dieu lui avait Il vraiment répondu ? Etait-ce vraiment le signe tant attendu ? Y aura-t-il un fou et des gens excessivement enthousiasmés pour affirmer qu’il était celui que l’humanité sans en avoir conscience avait attendu ? Je ne pense pas. Est il malgré tout un héraut désigné et tant attendu mais qui n’est ni irréprochable, ni saint, ni martyr, ni prophète, ni guide infaillible, infaillible qu’en tant qu’il est capable de s’assumer comme infaillible ? Après le temps des prophètes et des scientifiques, est enfin venu le temps de l’unité par les philosophes gnostiques. Parfois la démesure est la meilleure garante de la destruction de la médiocrité humaine.
Jamais le faux délire mystique ne pourra s’objectiver autrement que dans un vrai délire verbal. Jamais le vrai délire verbal ne pourra s’objectiver autrement que dans une caricaturale et délirante pseudo beauté formelle. Mais ce délire verbal en est un tandis que ce délire mystique n’en est pas un : il est simplement la traduction d’une expérience absolument vitale pour le gnostique qui anéantit toute médiocrité mais qui ne peut s’objectiver que sous la forme d’une médiocrité : un délire verbal caricatural justement là où la caricature peut nous servir de reconduction vers une certaine noblesse : je ne peux vous donner une once de noblesse que dans la mesure où je vous présente d’abord la caricature de cette noblesse, c’est à dire l’objectivation la plus ridicule de cette noblesse, la manifestation la plus creuse de l’expérience gnostique, le lyrisme le plus caricatural d’un substrat rationnel et gnostique, l’expression la plus terre à terre et naïve d’une vérité plus haute… Telle est la méthode qui est encrée en moi et que je n’arrive pas à vaincre et telle est la méthode première et initiale de la religion simple : elle vous livre des choses extrêmement triviales, par exemple, vu de l’extérieur, pour quelqu’un qui ne veut pas et ne peut pas se pénétrer d’ésotérisme, ni d’une compréhension profonde des choses qui se voilent lors de l’attribution de ridicule à une chose: des traditions bizarres, des règles juridiques arbitraires et cruelles, des propos ridicules et naïfs lorsqu’ils sont vus de l’extérieur, des pratiques purement formelles, cultuelles et légalistes et délirantes de détails dans lesquels s’immiscent la noble minutie ; des choses tout à fait triviales toujours comme objectivations épiphaniques inévitables d’une chose sublime : l’ésotérisme, l’inapparent noble qui réside dans l’apparent médiocre qui ne cesse d’essayer, d’arriver ou d’échouer sciemment à vous reconduire à cet inapparent, l’un des plus sublimes objet de la connaissance humaine, en toute simplicité la connaissance qui dépasse ce que nous livrent les sens mais qui s’appuie sur la raison pour dépasser la raison ou qui dépasse la raison pour revenir à la raison. Aussi je suis un mystique, je suis un gnostique, je suis un rationnel, je suis un croyant, et je suis fier de l’être, ma philosophie est garante de la survie humaine en même temps que la plus scandaleuse et la plus prétentieuse forme gnostique de pensée de tous les temps et je sais que je vais adopter des postures idéologiques, politiques, épistémologiques, ontologiques, religieuses, eugéniques, économiques, gnostiques, formelles et philosophiques extrêmement déplaisantes et que -peut être- peu d’êtres humains au cours de l’histoire humaine seront d’accord avec moi. Cependant ces postures idéologiques sont la garantie de la pérennité humaine et la réalisation véritable de nos espoirs les plus intuitifs et les moins avoués. Je sais que je suis un homme qui a construit des idées, une tonalité et une terminologie que peut être aucun être humain n’acceptera jamais. Il est possible que mes idées ne seront jamais acceptées et qu’elles seront méprisées, il est possible qu’elles seront un jour écoutées. Un constat qui est toujours avec cet espoir sous jacent qu’un jour ma philosophie sera acceptée et réalisée et que l’on acceptera enfin ma virulence idéologique qui aboi bien plus qu’elle ne mord, qui peut guérir bien plus qu’elle n’agace, qui édifie bien plus qu’elle ne détruit, qui réconcilie bien plus que l’avènement d’une virulence terminologique qui divise : autrement dit ce n’est pas parce que je parle de capitalisme et que vous détestez le capitalisme qu’il faut cesser de me lire, considérez alors simplement ma philosophie comme une provocation terminologique et dépassez là, j’essaye de vous perturber mais aussi de vous enrichir. Et pour toujours abandonnez l’illusion crédule et stéréotypée qu’un idéal ne se réalise fatalement que par le totalitarisme lorsqu’il existe effectivement certains idéaux stupides et niais et autres philosophies politiques qui ne se réalisent que par le totalitarisme. Enfin réalisez la Doctrine Universelle car vous réaliserez une partie de la religion simple, si vous n’êtes pas croyant, respectez cette religion simple, si vous êtes sans religion, apprenez à vous contraindre, faites vous violence quand il le faut, préservez vous quand il le faut, ne vous détournez pas de la foi, elle vous apportera la victoire immuable et affermira vos pas, elle guidera et unifiera votre nation, elle sera le socle inébranlable d’une civilisation qui se revivifie par elle, accomplissez la pérennité de l’espèce humaine dans l’espace, dépassez la terre, dépassez l’univers si vous le pouvez, explorez le, améliorez intellectuellement, organiquement et spirituellement notre espèce, notre intelligence, nos facultés intellectuelles, accomplissez l’eugénisme, ne violez pas la plus minimale des morales, ne progressez pas au détriment de la morale, ne moralisez pas au détriment de l’aventure eugénique, transgressez la morale lorsqu’elle est scélérate, lors même qu’elle détruit l’humanité en prétendant défendre ses droits, l’entretien de la médiocrité organique de notre espèce est plus grave que la violation de la morale, l’extinction est plus grave que le meurtre, la sensiblerie est plus grave que la cruauté, le crime est plus grave que la sensiblerie, le crime n’est pas la cruauté, éliminez notre médiocrité, abandonnez tout totalitarisme, ne faites pas confiance aux hommes de l’état classique, faites confiance en la réalisation non totalitaire, non étatique, non coercitive et non juridique de vos idéaux … Enfin eugénisme puis conquête de l’univers… poursuivez la plus noble et la plus problématique aventure de tous les temps : poursuivez la.
Telle est l’incroyable série de recommandations dépouillées que je fais à l’humanité et c’est ce dépouillement et cette simplicité qui nous sauvera peut être. Et c’est alors qu’en mes songes un homme s’avança et me fit ce long discours bien connu :
« Le livre simple est une simplicité sans fioritures et toujours la simplicité est l’objectivation exotérique d’une complexité ésotérique, lorsque l’on veut communiquer des idées complexes , il faut, par pur jeu, les réduire aux naïfs en un atome simple jusqu’à dégrader ces mêmes idées pour donner une idée grossie de ces idées, certains, très rares, retrouveront la complexité puis l’évidence libératrice simple qui suit cette complexité à partir de cet atome initial et d’autres s’égareront en prônant l’idée grossie ou en la rejetant, mais toujours en restant dans cette idée grossie et en tâtonnant dans les significations superficielles d’un atome initial du logos absolu, un peu comme lorsque les scientifiques essayent de vulgariser la mécanique quantique à un public et à des philosophes qui ne saisissent pas toutes ses subtilités, un peu lorsque des philosophes communiquent avec d’autres scientifiques qui ne saisissent pas les subtilités et les enjeux de la philosophie politique, de l’ontologie, de la praxéologie ou de l’épistémologie, c’est pourquoi le livre simple est le plus puissant révélateur de la personnalité de l’homme non croyant qui le lit : par une singularité arbitraire et historique, toute la manière dont vous réagissez face à tel ou tel verset révèle la manière dont vous réagissez face à une provocation sans saisir la superficialité, l’enveloppe, de cette provocation, son caractère purement procédural… car la saisir permet de la dépasser, la dépasser permet de suspendre vos jugements de valeurs, suspendre vos jugements de valeurs permet de modifier votre personnalité, modifier votre personnalité permet de réagir de manière moins passionnelle face au monde, réagir de manière moins passionnel permet d’ouvrir un autre rapport passionnel au monde. Le livre simple se présente alors et pourquoi pas comme un test à multiples dimensions de superficialité pour des espèces très variés d’êtres intelligents. La manière dont vous réagissez est gratuitement expérimentée et quelqu’un ne vous juge peut être que de la manière dont vous avez jugé. Le livre simple est l’objet arbitraire le plus décisif du test de la nature humaine.
Le mysticisme sur rationnel est la recherche de l'absolu ou de Dieu à travers et dans le désordre la contemplation, la rationalité et l'extase. La rationalité objectiviste est le caractère de ce qui est rationnel, de ce qui s'appuie sur le raisonnement à partir des données de la réalité objective.
A ceux qui m’accuseront de mysticisme, d’irrationalité, je réponds que ce qui éveille en moi la rationalité est paradoxalement l’élan artistique mystique et émotionnel de la genèse mystique de l’idée qui par sa beauté me conduit à me questionner sur le rapport du sens de cette beauté à la réalité et ainsi à visiter la pensée intuitive et mystique sous l’aiguillon de la vérité scientifique et rationnelle. Inversement ce qui éveille en moi le mysticisme est la fixation en mon esprit d’une vérité rationnelle qui se découvre par un cheminement scientifique, rationnel et objectiviste mais dont la splendeur ne se réalise que par l’esthétique qu’il y a dans l’expression artistique, littéraire et mystique de la vérité rationnelle ; vérité rationnelle dont la découverte intuitive se réalise bien souvent par l’expérience mystique mais surtout vérité rationnelle comme étape de la procédure mystique et procédure mystique comme étape de la vérité rationnelle; découverte intuitive qui nécessite néanmoins l’assentiment de la pensée rationnelle. Et là est toute la magnificence du mysticisme paradoxalement rationnel.
Certains diront : « l’idée issue de l’expérience mystique nécessite une validation par l’expérience rationnelle mais l’idée née de la rationalité ne suppose point l’assentiment de l’expérience mystique » ce à quoi je réponds « une idée née de la rationalité perd de son pouvoir de persuasion lorsque son aspect formel n’exprime aucune splendeur littéraire et émotive véhiculant la réception par l’esprit de l’idée, de même que cette idée née de la rationalité perd parfois son accès par l’intuition lorsqu’elle n’est l’objet d’aucune expérience mystique, non pas que l’intuition de l’idée n’apparaisse qu’avec l’expérience mystique mais que l’expérience mystique est une manière sure d’accéder à l’intuition de l’idée en tant que l’intuition est la vision directe de l’idée et de ce qu’elle représente dans la réalité objective et que cette vision directe apparaît de manière flamboyante, étincelante, enivrante jusqu’à l’extase suprême qui lie cette idée à notre assentiment rationnel au monothéisme pur comme plein accomplissement de l’homme universel : la connaissance est un orgasme.
D’autres diront : « il n’a rien compris au mysticisme », réponds leur : « effectivement, le mysticisme s’est avec moi complètement réformé et la rationalité aussi mais je n’en demeure pas moins mystique »; D’autres encore diront : « il n’a rien compris à la rationalité, il n’a rien compris au sens de la véritable scientificité, il n’a pas donné toute sa valeur à la rationalité et Dieu sait, Lui, que la scientificité est rationalité », réponds leur : « le mysticisme est un état de transe qui exalte la pensée rationnelle, elle devient comme éprise d’une folie mystérieuse et indicible… Car je vis ma pensée, je vis la pensée et je suis transporté vers un univers où toutes mes facultés rationnelles sont exacerbées pour la pensée et par l’unique force que Dieu a mis en la pensée…Par la rationalité je deviens surhomme, par la surhumanité je deviens mystique, par le mysticisme, je deviens rationnel, et par le mysticisme paradoxalement rationnel je suis le mysticisme incarné et par ce mysticisme incarné je suis véritablement plus qu’un simple homme, c’est pour moi la possibilité de vaincre ma propre médiocrité, par ce mysticisme incarné je suis la vérité créatrice de la surhumanité, par l’unité ontologique face à la bigarrure ontique, je vis des énigmes cachées, par ces énigmes cachées de la rationalité, je redécouvre l’unité comme éprise de rationalité et je vis l’unité soudainement transporté dans le monde invisible de la rationalité : c’est la pensée rationnelle qui m’aide à accéder au monde mystique et c’est le monde rationnel qui me donne une vision objective de l’unité et c’est cette vision objective soudainement devenue mystique qui anéantit tout le divers rationnel du mystique en L’Unité objective et mystique, une sorte d’extase ineffable de la contemplation de l’invisible unité divine comprise comme la source génératrice de la réalité objective elle même appréhendée par l’univers rationnel. Ainsi je l’affirme : la rationalité est au mysticisme ce que la réalité objective est à la source de la réalité objective, le mysticisme est à la rationalité ce que la réalité ultime de la réalité objective est à la réalité objective, le mysticisme est l’intuition et la naissance de l’idée au sein de la rationalité, la source de ce qui est géré par la rationalité, l’intuition pure de l’idée au sein d’un état de transe de l’esprit, de la pensée, de la rationalité mais le mysticisme est en même temps la conséquence de la rationalité, la conséquence de ce qui est géré par la rationalité, le produit exalté d’un état de transe de l’esprit, de la pensée, de la rationalité. »
Ils te diront : « comment être mystique sans être totalitaire ? » Réponds : « il n’y a pas de sources criminogènes ou totalitaires lorsque la rationalité s’allie à la vision. Il n’y a pas de mysticisme sans raison et il n’y a pas de visionnaire sans mysticisme ; la vision est un élan mystique fantasmagorique qui ne perd pas le contact avec le sol de la réalité objective. » Il y a ici une transmutation de la définition du mysticisme directement inspiré des productions philosophiques implicites de la civilisation simple : une dualité fondamentale entre l’expérience unitive et la rationalité, le mysticisme n’est plus source des crimes de l’esprit mais il est source de la philosophie sous sa forme la plus absolue et le moteur des productions de l’objectivisme suprême car sache mon frère en religion que le mysticisme est un état où l’idée se créée et où l’imagination se déploie; cette idée mystique la rationalité l’expose à la réalité objective pour en déduire le degré de véracité, l’état mystique étant un moteur de la production des idées par l’imaginaire sans cesse confrontés aux lois de la réalité objective pour tirer de la spéculation de l’imaginaire une connaissance objective de la réalité objective. Toute ma démarche mystique conduit à la fondation de l’objectivisme car le sens classique du mysticisme s’est avec moi complètement transmuté et saches mon frère en religion que ma philosophie est une philosophie de la transmutation pour la mise en adéquation des productions de l’esprit avec les données fondamentales de la réalité objective. Ainsi le mysticisme est un état de transe et d’extase fertile de l’esprit au cours duquel se génèrent l’idée et la vision suprême d’un monde imaginaire que l’on examine à la lumière de la réalité objective, d’un monde futur que l’on examine à la lumière du monde actuel, d’un monde actuel que l’on examine à la lumière du monde passé, d’un monde de l’esprit que l’on examine à la lumière du monde sensible, d’un monde spirituel que l’on examine à la lumière du monde matériel, d’un monde représenté que l’on examine à la lumière du monde ici présenté, d’un monde extraordinaire que l’on examine à la lumière du monde ordinaire. Derrière cette dualité fondamentale entre l’esprit rationnel et l’expérience mystique qui forme la substantifique moelle de la pensée d’une religion simple, il y a l’abolition des antinomies traditionnelles des écoles philosophiques, un dépassement total de l’opposition entre rationalité objectiviste et mysticisme aux apparences subjectivistes, mieux une entreprise de destruction des apories par la pensée objectiviste et cette pensée objectiviste qui s’incarne en moi par un processus de transe rationnelle mystique établit les jugements fondamentaux qui au nom de l’objectivité rationnelle, j’ose le dire pleinement scientifique, juge la philosophie toute entière pour démarquer les faussetés des vérités dans l’opposition même entre platonisme et épicurisme, cartésianisme et spinozisme, kantisme et hégélianisme, positivisme et objectivisme, nominalisme et réalisme, réalisme et conceptualisme, réalisme et idéalisme, logique a priori et empirisme : il s’agit d’une véritable réédification de la philosophie mondiale.
Dieu est le Premier et le Dernier de l’univers objectif.
Le mysticisme est le premier et le dernier de la rationalité qui appréhende cet univers objectif.
Sache que derrière tout mysticisme, il n’y a jamais abandon de la pensée créative et discursive implicitement rationnelle et c’est le mystique qui engendre la rationalité et c’est par là même que la pensée est sauvée par ce même mysticisme qui a engendré la rationalité, il existe une sorte de rationalité primitive et une intelligence intuitive appelée mysticisme qui développée engendre toutes les subtilités de la pensée. Tous les grands mystiques de la religion simple ont laissé derrière eux des œuvres monumentales : c’est leur mysticisme même qui a engendré la subtilité, le volume, la force, la puissance et l’originalité rationnelle de leurs pensées et un tel phénomène ne s’est développé véritablement que sous l’emprise de l’unité ontologique. Mais il demeure une chose fondamentale que l’on doit retenir : dans les temps ancestraux les mystiques de la religion simple ne prenaient pas conscience que le mystique n’engendre rien d’autre que l’intuition claire de l’idée et que le mysticisme n’engendre rien d’autre qu’un prélude et un achèvement de la rationalité comme forme même de la rationalité : par l’intuition l’on accède à l’idée, par la rationalité l’on accède à la clarté, par cette clarté, l’on accède au mysticisme qui génère à son tour l’intuition comme clarté. Ainsi en ma personnalité profonde et en la personnalité de tout croyant mystique, le mysticisme fait naître la rationalité et la rationalité engendre le mysticisme, un état de transe de glorification de l’idée réelle qui au cours de l’imagination mystique développe les possibilités de l’idée face aux possibilités de la réalité objective visible -comme la réalité de cheval- et invisible -comme la réalité- de l’atome et cet invisible même la plupart du temps se fonde sur l’a priori logique et sur le pouvoir de l’imaginaire. Le mysticisme fait naître l’intuition de l’idée ; la validité de l’idée est contrôlée par la rationalité qui elle aussi fait naître l’idée ; la validité de l’idée est redécouverte par le mysticisme qui fait re naître en moi l’intuition de l’idée.
Ainsi le mysticisme peut produire une idée utile en cet esprit qui cherche à accéder à la connaissance suprême parce qu’intégrée en cet esprit à un processus de transe rationnelle complexe dont le seul objectif réside dans cette accession à la connaissance totalisante et ultime c'est-à-dire tout simplement suprême… C’est l’intuition géniale dans toute son excellence, c’est l’imaginaire par toute son excellence, c’est l’a priori logique dans toute sa capacité à saisir le réel qui produit en l’esprit l’excellence et par le seul pouvoir de l’a priori, par le seul pouvoir de l’imaginaire, par le seul pouvoir de l’intuition, par le seul pouvoir de cette logique intégrée à une procédure mystique, par le seul pouvoir de cette excellence mystique, par le seul pouvoir de l’originalité philosophique… Nous accèderons alors et sans aucune prétention à des connaissances inébranlables de l’univers. Ainsi, l’état mystique produit une hypothèse gratuite, saugrenue, vraie, fausse, vraisemblable, invraisemblable, plausible, possible qui par sa vérité ou sa fausseté, sa possibilité aide à en juger le niveau de réalité, le degré d’influence d’une telle idée sur la compréhension de la réalité, aide à appréhender, comprendre la réalité objective, hypothèse que nous jugeons encore et toujours sous l’aiguillon de la réalité objective, hypothèse que nous jugeons face aux données de la réalité objective, réalité objective que l’on appréhende en cette subjectivité mystique, production suprême de l’intuition qui appréhende l’objectivité par l’univers mystique.
Le mysticisme est l’exaltation de l’univers subjectif
Le mysticisme est l’exaltation de l’univers objectif
Le mysticisme est l’accession à l’univers objectif par l’exaltation de l’origine de l’Autre évident, point d’origine, premier et dernier de l’univers objectif, se dessine alors la perfection, perfection parce qu’infinie, de l’univers objectif
Le mysticisme est l’accession à l’univers subjectif par l’exaltation de l’ego découvrant cet univers objectif lors même de l’exaltation de l’univers objectif et c’est en cet ego que l’on peut parler de l’excellence de l’univers subjectif
Et c’est alors qu’il nous faut nous inscrire dans la droite ligne de la tradition de la civilisation simple, civilisation suprême mais ô combien parfois médiocre et stupide qui véhicule en elle l’immuable splendeur de l’unicité ontologique, magnificence du monothéisme absolu, pérennité du l’unité, civilisation dont la quête continuelle et interminable de l’unité, de l’union et de l’unicité donna paradoxalement naissance pour l’humanité à une dualité fraternelle fondamentale, une dualité ambiguë entre les penseurs mystiques et les philosophes rationnels, dualité qui trouve sa substantifique moelle dans un propos archétypique que j’ai reformulé et déformé selon ma propre expérience mais qu’un mystique lui-même jamais n’aurait contesté : « Lorsque dans une étape de retraite, d’incognito et de séparation du monde, j’eus été plongé dans la répétition de l’exercice spirituel pendant un temps et ce après la longue méditation rationnelle que fut ma vie, voici que peu à peu ce rappel et ce chaos porta mon âme à l’orgasme; par mes exercices spirituels renouvelés, mon cœur fut embrasé d’un feu puissant.... Je connus des secrets divins que je n’avais encore jamais connus; des énigmes m’apparurent alors, comme n’avait jamais pu jusqu’alors me les dévoiler aucune construction rationnelle. Ainsi toutes les connaissances scientifiques y compris métaphysiques que j’avais connues jusqu’alors par démonstration rationnelle, voici dés lors que j’en avais la perception, l’intuition, la vision directe, mieux, j’étais l’objet même que j’étais sensé connaitre, percevoir, intuitionner et j’étais la reproduction de cet objet en moi-même et selon mon propre ego sans sombrer dans aucun subjectivisme».
L’expérience mystique reste malgré tout ineffable, incommunicable, inexprimable. Elle est tout simplement belle. L’expérience rationnelle est crue, communicable, exprimable. Elle est tout simplement rationnelle.
Et c’est pour cela même que dans mon œuvre je retranscrirai l’expérience mystique par l’esthétique littéraire et par l’esthétique littéraire je retranscrirai une partie des démonstrations rationnelles, exprimer l’expérience mystique revient de toutes façons en ma personnalité à en formuler la démonstration rationnelle.
Il faut affirmer en conséquence qu’il y a un rapport secret entre mysticisme, esthétique et art dont l’implicite est le subjectivisme allié à l’intelligence intuitive d’une part et la rationalité inscrite dans la réalité objective dont l’implicite est l’objectivisme scientifique d’autre part.
Je pressens déjà que l’on m’accusera d’avoir trahi l’esprit même du mysticisme et l’esprit même de la rationalité et que je prétends de manière illusoire réconcilier des choses qui sont irréconciliables, à cela je réponds simplement : je ne fais que décrire la méthode et l’état par lesquels je formule ma philosophie, je ne fais que décrire la structure par laquelle ma pensée agit : cet état est mystique et cette méthode est rationnelle en même temps que cette discipline est mystique et cet état rationnel.
Pour comprendre l’univers, il faut le récréer en l’esprit, nous accédons ici à la connaissance sous sa forme a priori, la connaissance a priori dans toute sa pureté, la rationalité et l’intuition dans leur plus grande pureté, une sorte d’imagination créatrice, la logique, l’a priori logique, quelques éléments de l’expérience vécue et perçue alliés à l’a priori logique dans un univers imaginaire fantasmagorique, un univers, une réalité objective recréés en l’esprit lors d’un état de transe de l’esprit, l’imaginaire accomplit une sorte d’une manipulation intra mentale de l’univers à travers une représentation par images que l’on soumet aux subtilités du langage comme équivalence intellectuelle de l’expérience mystique… Toute cette procédure mystique et logique notamment l’intervention fondamentale de l’a priori logique et de l’imaginaire mystique conduit à des interrogations épistémologiques fondamentales que nous devrons éclaircir.
Je pourrais décrire le gnosticisme de cette façon : Je suis un mystique, oui je suis un mystique, mais je suis le premier mystique de l’histoire humaine qui s’assume explicitement en tant qu’être rationnel et qui ait réussi à concilier, à additionner puis à fusionner ce qui semblait inconciliable : la rationalité est une étape du mysticisme, le mysticisme est une étape de la rationalité, l’expérience est l’aiguillon de la raison, la raison est l’aiguillon de l’expérience, le mysticisme est l’expérience par laquelle se décrit l’imagination créatrice, l’empirisme est l’expérience par laquelle se décrit la réalité créatrice et la réalité ultime provient de la source ultime par laquelle surgissent les faisceaux de théophanies continuelles. Désormais l’objet fondamental du mysticisme résidera dans les stations de la Totalité de ce qui existe.
Je pourrais décrire le gnosticisme encore d’une autre façon : L’expérience mystique est une expérience intellectuelle, en même temps qu’une expérience radicalement non intellectuelle mais pouvant se retranscrire intellectuellement c’est à dire ayant une équivalence intellectuelle. L’expérience mystique est cette équivalence intellectuelle même, une expérience intellectuelle, et une expérience non intellectuelle ayant une équivalence intellectuelle. L’expérience complète est une alternance entre ces trois états intellectuels s’excluant. La clarté rationnelle et la clarté intuitive comme partie de la transcription rationnelle de l’expérience mystique sont deux constituants de la procédure mystique : l’élan mystique révèle la traduction directe de l’intra mental fantasmatique à l’extra mental féerique, l’élan rationnel pense la concordance de nos concepts à la réalité objective. Tous deux sont les constituants de la méthode mystique : l’alternance entre l’imagination de la découverte et de la création -comme équivalence intellectuelle de l’expérience mystique- par la mise entre parenthèse de toute complexité rationnelle et l’explication rationnelle de cette imagination par la mise entre parenthèse de toute féerie imaginative saisie comme transcription intellectuelle imagée de l’expérience mystique. L’expérience unitive est une expérience totalisatrice du monde réel dont la manifestation est une totalisation du savoir.
La nature du créé réside en un changement de nature de segments finis de l’infini. Rien n’augmente, tout se transforme, rien n’augmente car cela n’a pas de sens de dire que l’infini augmente, tout se transforme car cela n’a pas de sens de dire que le Créateur n’est pas distinct de Sa création ou que la cause n’est pas distinct de l’effet ».
Epiphanie chaotique 6 (2,1-3), sulfureux propos d’un croyant atypique.
Dans l’histoire de mon évolution intellectuelle je fus marqué par trois éléments fondamentaux qui ont éveillé en moi le désir et l’ambition d’être un penseur parmi les temps. Ce furent le mouvement libertarien et la totalisation du savoir, la Renaissance et l’orthodoxie de la religion de Dieu et enfin mes propres visions fantasmées devenues réalité en puissance du simple fait de l’émission de l’idée, visions incarnées en mon œuvre affirmant la nécessité d’amélioration de l’espèce humaine pour l’avènement de la grande phase de l’histoire qu’est la conquête de l’univers, pérennité de l’idée et de l’homme jusqu’au jour de la rétribution ayant acquis dimension cosmique, jour de la rétribution, fin de l’univers. La destruction du cosmos par Dieu, programmée ou libre, n’est peut être que le signe de la création d’un autre selon le désir de l’Unique, dans le monothéisme l’incréé et le créé sont les deux concepts essentiels, aussi la fin du créé a pourquoi pas un recommencement tandis que l’éternel recommencement du créé n’est qu’une idée d’être déguisée et que l’éternel renouvellement ex nihilo du créé, c’est à dire l’idée que même le néant n’est jamais vraiment un néant, est une condition d’existence continuelle de nouveaux créés et voilà qu’au cours d’un songe merveilleux, plusieurs personnages vinrent un jour à moi et me déclarèrent chacun à leur tour ce qui suit sur un ton acerbe et venimeux, certaines idées étaient bonnes et d’autres étaient mauvaises mais j’avais cet incroyable don de Dieu de transmuer le mauvais en bon sans laisser le bon devenir mauvais. Et par Dieu qui a placé en moi la force et le feu de ce mysticisme sur rationnel, chacun d’eux me révélèrent une vérité que je ne soupçonnais pas jusqu’à lors. La virulence est là pour vous choquer, la provocation est là pour vous interpeller, les menaces sont là pour vous faire réfléchir.
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dis : « De la haine de ce monde j’ai tiré toute la puissance de mon âme et toute la détermination de mon esprit ; la haine fut pour moi l’élan vital du dépassement vers un univers fantasmé et soutenu par l’intensité du vouloir vivre émotionnellement objectivé et le transport de l’esprit vers l’imaginaire jusqu’aux confins de la création ; l’imaginaire se muait en un univers d’une fantaisie héroïque dont les flammes émotives me menaient au firmament de l’expérience orgasmique de l’imagination, un imaginaire peuplé de guerriers millénaires et d’empires immuables où s’épanouissait tout l’accomplissement miraculeux d’idées féeriques, révolutionnaires et cependant d’un réalisme et d’une vérité intrinsèques qui ne laissaient aucune place à la contestation. Ces idées se résumaient merveilleusement et harmonieusement par cette suite d’expressions révélatrices d’un vaste projet philosophico idéologique : anarchocapitalisme, échange spontané entre les hommes, exécration de toute imposture incarnée en l’abandon de la métaphysique, conquête de l’espace jusqu’aux limites de l’univers astrophysique, technologie de la magnéto hydrodynamique, pérennité humaine, eugénisme, infinie adoration de l’Un en une refondation de l’Un face à l’existant nécessaire, foi en l’unicité divine, religion ultime. Dieu, religion éternelle, Monde, Ego humain …Et Doctrine Universelle. »
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dis : « Je suis l’ordure de ce monde, moi l’ultra libéral ! …Et je n’ai certes jamais douté de la purulence du semi collectivisme occidental, cet amas de pseudo humanistes névrosés et débiles qui se croit détenir un humanisme messianique dont ils ne décèlent pas l’incohérence embourbée dans les sophismes de la démocratie sociale faisant passer le vote pour un consentement à l’état alors qu’à la fin du vingtième siècle il n’y a en aucun pays du monde le droit d’ignorer l’état, pseudo humanisme sans queue ni tête, sans but valable et sans origine légitime, ce tas de décérébrés athée et agnostique qui s’érige en juge arrogant et prétentieux de la religion de Dieu en un rejet consensuel de la haine et de la colère diabolisées et soustraites de leur élan vital en une guerre juste, incarnation suprême magnifiée de la violence légitime divine.
Leurs paroles mielleuses, faites de contradictions gauchistes minables, se teintent de l’indignation née de la misère humaine qu’ils ont eux-mêmes généré parce qu’ils ont asphyxié le capitalisme en sa production de richesses sans cesse renouvelée, puis ils ont accusé les capitalistes là où ils n’étaient que les seuls acteurs de l’anéantissement durable de la misère par l’égoïsme non coercitif et la propriété privée, ni les ascétiques (et le gnosticisme ne prend pas forcément la forme d’un ascétisme), ni les religieux, ni les socialistes, ni les niais ne voudront admettre que parfois le meilleur moyen moral d’enrichir votre pauvre voisin est la nécessité morale de la satisfaction d’un égoïsme particulier permis par la morale, et que bien souvent l’exercice de l’altruisme moral réalise de manière médiocre et inefficace les buts mêmes de cet altruisme moral alors même que la cupidité le réalise paradoxalement bien mieux, et que là encore, là où vous vous prenez pour exploités alors qu’il ne s’agit de que relations humaines désagréables, variées et complexes, vous vous anéantissez vous-mêmes en anéantissant votre exploiteur désigné, et quand il ya de la prospérité, ce n’est jamais grâce aux capitalistes ! Puis ils disent « misère de la prospérité, à bas la société de consommation, luttons contre la marchandisation du monde », quand il n’y a plus abondance ou quand il ya famine, ils se rendent compte qu’il préférait la prospérité et cette marchandisation salutaire qu’ils fustigeaient sans réaliser que la manifestation naturelle de la prospérité et de la lutte contre la misère est la société de consommation et que sa possibilité décisive et naturelle est le capitalisme et sans s’en rendre compte ils maudissent leur débilité anti capitaliste à l’instant même où ils maudissent le capitalisme, en refusant le capitalisme, ils augmentent parfois la désolation qu’ils imputent au capitalisme, la capitalisme sauvage bien sûr alors même qu’il n’y a de sauvagerie que par son essence collectiviste… et quand il y a famine c’est bien évidemment la faute des capitalistes sauvages mais quand il ya abondance les étatistes collectivistes font semblant de ne pas savoir pourquoi puis ils accusent les étatistes guerriers et les capitalistes affairés lorsque ces derniers ont généré la richesse légitime que l’état donne aux pauvres pour entretenir leur pauvreté, alors que les premiers étaient les frères idéologiques impérialistes de cette conception étatiste collectiviste qu’implicitement les gauchistes eux-mêmes approuvaient. Je pourrais exposer ensuite tous les arguments du monde, mes arguments pour vous convaincre serait vain car l’immense majorité de l’humanité n’approuvera jamais véritablement, entièrement et consciemment le capitalisme si ce n’est par accident historique parce que son vouloir vivre authentique ou son vouloir vivre par autrui ou empathie ne sera jamais satisfait : la vérité est parfois impopulaire et extrêmement dure à admettre parce qu’elle est « laide » et impitoyable et une partie de la vérité le sera toujours parce que la réalité objective contingente est objectivement « laide » et impitoyable tandis que la justice véritable, la morale véritable, objective est laide et impitoyable tandisqu’encore la vie humaine qui est faite de souffrances, de désirs infinis qui ne seront jamais satisfaits, et qui s’achève dans ce monde par la putréfaction nauséabonde de notre cadavre et l’insignifiance minable de notre existence collective et individuelle est elle-même encore et toujours laide et impitoyable. Toi le philosophe qui prononce ces mots, tu ne seras jamais populaire parce que tu as soutenu parfois des causes contestables, repoussantes et indéfendables et pourtant il ya une profonde vérité spirituelle dans ce pessimisme qui se complète par le courage spirituel vain et noble aux apparences anti spirituelles qui réside dans cet eugénisme : c’est parce que je veux l’expansion de la religion que je veux aussi l’expansion ultime, impitoyable et revancharde mais noble de l’intelligence organique et gnostique et de la vie. Enfin il viendra le jour où détestant le capitalisme mais voyant intuitivement qu’il faut en faire et qu’on ne peut qu’en faire, avec ou sans crises économiques, les hommes instaureront, après une révolution d’opérette une forme de capitalisme abâtardie et mal bricolée et appelleront cela « socialisme » ou « démocratie » ou « grande révolution » pour éliminer de leur vocabulaire ce mot qui soulève tant de haine injuste contre lui et contre ceux qui le défendent et déchainent les passions lorsqu’on le prononce parce qu’il évoque inconsciemment la dureté de la vie : capitalisme.
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dis : « Il arrivera un jour où la civilisation s’effondrera : perte du savoir scientifique et technique, chute de l’espérance de vie, destruction de l’abondance des matières premières, destruction génétique et organique de l’espèce humaine par la reproduction massive des médiums et le suicide civilisationnel et organique des meilleurs. Mais la chute de la civilisation n’a pas pour cause le système économique capitaliste mais seulement l’intelligence des choix individuels qui s’exercent dans ce système. Ainsi la médiocrité de cette intelligence et de sa créativité décisive détruisent les capacités potentiellement indéfinies du système économique capitaliste. La chute de la civilisation réside dans le manque d’intelligence créatrice qui ne prévoit pas ses impasses inévitables, non dans la transformation capitaliste et technique de notre monde qui est l’élan spontané et immuable de la Volonté Créatrice de la vie.
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dis : « que vive le socialisme et que l’on instaure l’égalité de tous, que le capitalisme soit maudit même si pour cela je dois me maudire moi-même ! Jamais je ne pourrais admettre que pour vaincre la pauvreté, je doive parfois faire preuve de cupidité, jamais je n’admettrai que pour réaliser mon idéal et mes instincts nobles et moins nobles, je sois obligé de passer par l’accomplissement et la confirmation de ce que je déteste le plus ! On veut nous convaincre que la vie est dure alors qu’un monde meilleur est possible. Cependant, il est remarquable de constater que donnant un capital de départ identique à quelques personnes, quelques uns se sont enrichis de manière remarquable sans véritablement violer le droit de personne : ils proposaient simplement des services qui avaient du succès. Le conseil socialiste suprême voyant qu’il y a une inégalité inacceptable décida à l’unanimité une meilleure régulation économique du « néo capitalisme sauvage » qui semblait s’instaurer dans les rapports entre ces quelques personnes face à l’échec patent du mythe de l’auto régulation qui bien sûr aurait du se faire si elle avait été correcte au détriment de celui qui arrive légitimement à se procurer plus d’argent et produire plus de richesses c’est à dire aussi au détriment de celui qui produit les meilleurs services. Désormais tous les revenus seront équilibrés en raison de la solidarité collective. « Mais alors, se dit l’un d’entre eux qui avait fait fortune, à quoi me sert de faire fructifier des richesses qui de toutes façons ne me seront pas destinées et à quoi bon espérer d’un autre des richesses qu’il ne pourra pas me destiner parce que légitimement il n’a pas la même productivité, ni ne produit la même valeur et en plus ne produit rien qui m’intéresse ? Par solidarité collective ou par altruisme ? C’est à dire au profit de gens inconnus et rarement au profit de ceux que j’aime. » Par ailleurs dans mon monde moral, je ne puis être moral sans forcément être efficace dans l’altruisme, partie de la morale, que par la liquidation de ce que je possède en abandonnant toute activité productive ce qui est aussi mon droit. Telle est la Miséricorde instinctive et non raisonnée : la négation de la volonté de vivre de celui-ci au service altruiste de celui là ne se réalisera pas par l’affirmation paradoxale de celle du premier mais par sa négation directe pour la satisfaction à court terme du second et qui sera le plus souvent nulle à long terme. La négation de la volonté de vivre ne passe pas par son affirmation paradoxale et légitime mais par sa négation directe : telle est le schéma moral que je ne juge pas et que l’humanité a réalisé jusqu’à ce jour. Et ce schéma est légitime si par là on reconnait la volonté radicale de se nier dans ses possessions sans passer par son affirmation et sans se consacrer réellement à l’altruisme mais à sa réalisation spirituelle par son anéantissement personnel, telle est la caractéristique de l’ascétisme mystique « financier » qui a une dignité d’exception et que les hommes ne suivent spontanément qu’exceptionnellement et qui doit demeurer l’exception si l’on veut une humanité conquérante donc matériellement enrichie qui ne peut s’offrir alors le luxe de la liquidation de sa fortune ni de sa production. Résumons : s’il ne liquide pas sa fortune mais la fait fructifier pour distribuer plus, il a du pour affirmer la volonté de vivre d’autrui assurer sa propre vie. Mais ne voulant plus affirmer de quelque manière que ce soit sa volonté de vivre, il a par là même renoncer à une satisfaction accrue d’autrui. S’il renonce à sa fortune, il renonce à mieux aider un autre qui est dans le besoin ; s’il aide autrui il est obligé de ne plus renoncer à la fructification intéressée même déléguée de sa fortune or il ne veut plus affirmer sa volonté, il veut s’abandonner et s’il s’abandonne il plonge autrui dans la faute qui consiste à poursuivre l’accumulation intéressée d’une fortune. Que faire ? Ce problème revient en fait à une chose encore plus simple : si je donne, je renonce mais en donnant j’alimente celui qui ne veut pas renoncer : je m’octrois le droit de renoncer en donnant et lui s’octroie le droit de ne pas renoncer en recevant ; si je lui reconnais le droit de ne pas renoncer, je suis égoïste parce que je ne désire pas pour moi autrui ce que j’ai désiré pour moi-même ; s’il me reconnait le droit de renoncer, il est égoïste. Mon frère en religion, tu es devenu matérialiste, capitaliste, impérialiste, guerrier et méchant, ce n’est pas bien, où sont passées l’eau fraiche, l’amour, la paix, l’égalité, les blanches colombes, la désolante et nuisible « neutralité morale » de l’éthique du laissez faire, la saine et criminelle révolution mais révolution inféconde à long terme et la niaiserie universelle de l’internationale ouvrière que l’on veut faire de la religion simple ? Vous voulez faire de ce combattant fier et virulent qu’est la religion un travesti de la tolérance molle et le simple représentant d’un mouvement collectiviste alors qu’il est avant tout un combat spirituel, une affirmation morale radicale des droits de Dieu que le modernisme n’a cessé de renier et que ni le socialo-communisme, ni le libéralisme n’ont accepté ? Je suis cependant la caricature véridique de la miséricorde parce que la religion simple est aussi miséricorde. Et aucun capitaliste au monde n’abolira ni ne voudra abolir la miséricorde parce que tout capitaliste et tout socialiste réalisera que le mysticisme, là où se révèle l’infinité de la miséricorde c’est à dire l’abandon du désir de vivre, écrase socialisme et capitalisme de toute sa majesté. La véritable spiritualité, le véritable gnosticisme mystique voit le peu d’importance de ces mots « capitalisme, socialisme… » Dans la totalisation du savoir et dans la totalité de ce qui existe et la totalité de ce qui existe n’est plus sociale, ni économique, elle n’est même plus scientifique, elle est spirituelle, définitivement sur naturelle, elle est un dépassement continuel. Aucun socialiste, aucun capitaliste, aucun religieux n’abolira la miséricorde car le capitalisme, le matérialisme et la miséricorde, l’anti matérialisme sont les fondements de la victoire impossible contre les souffrances, la pauvreté, la maladie et les misères de cette vie, et ni la religion simple, ni la miséricorde, ni le capitalisme, sous leur forme unifiée ne sont les complices des misères de cette vie parce que la synthèse des trois et jamais les trois séparément permet la compréhension des fondements philosophiques de cette misère. Ne vas-tu pas enfin demeurer conformiste ? Mon frère en religion, qu’est ce que la miséricorde ? Que reste t il de la miséricorde ? Ne feras tu pas tout ce qui est en toi pour la miséricorde ? Qu’as-tu fait pour les pauvres, les indigents, les affamés, les hommes en détresse, les handicapés, les malades, les nécessiteux, les marginaux, les orphelins, les animaux, la nature même que Dieu a créé ? Toujours dans cette version la plus stéréotypée de la miséricorde, n’as-tu pas fait couler le sang par la guerre ? Et qu’as-tu fait face à la misère ? Que reste t il de la miséricorde ? Restera t il quelque chose de la miséricorde ? La haine n’engendre que la haine mais le refus de la haine engendre aussi une forme de haine. Et du refus de la haine, ne naîtra que la haine alors ne refuse pas la haine puis efface la haine par la miséricorde mais n’efface en aucun cas la miséricorde. Oublie donc la haine sans la dénier et ouvre grand les portes de la miséricorde, de l’entraide et de l’équité, et saches que telle est le sens de la justice fondamentale de la religion simple. Ainsi mon frère, tu demeures haineux, venimeux, virulent, véhément, revanchard, cruel, violent, inquiétant, fier, impitoyable, antipathique mais par la seule proclamation de la miséricorde, tu demeures un homme fondamentalement juste, sage, clément, empathique, altruiste, prévenant, bienséant, rassurant, compréhensif, véridique, patient … Je suis la caricature d’un gnostique qui me dit les mots les plus superficiels de par leur majesté pour traduire l’expérience des plus profondes à travers cette superficialité: « Et par des attributs succédant à l’être, tu accèderas peut être à la connaissance de Dieu et par cette seule surhumanité appréhendant l’énergie créatrice, théophanie sublime du Créateur du monde et des univers, surhumanité qui s’élève en tout inapparent de l’apparent, vers le monde de cette focalisation zéro qui seule édifiera la phénoménologie de l’inapparent immanent à l’apparent mais aussi distinct de l’apparent, l’inapparent distinct sans lequel l’apparent épiphanie de l’inapparent n’existerait point. Tu auras compris alors que la Réalité de Dieu est l’inapparent distinct de tout apparent mais que sa spiritualité est l’unité ontologique où l’inapparent est contenu dans l’apparent, immanent à lui. » »
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « Si tout le monde liquidait sa fortune pour la donner au pauvre, nous serions tous pauvres parce que nous aurions cessé de produire ; il n y a aucune gloire morale à liquider sa richesse pour le pauvre puisqu’en renonçant à notre volonté de vivre, nous obligeons les autres démunis à y renoncer à long terme lorsque ces autres ne produisent pas assez les moyens de leur subsistance et que nous y avons-nous-mêmes renoncer. Un acte moral noble en apparence mais scélérat en son abîme. Voilà à quoi à quoi nous a contraint la morale gauchiste, bienveillante, religieuse, mielleuse et ascétique.
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « nous autres croyants de la religion simple ferons nous bloc contre ceux qui attaquent les versets sublimes et simples de notre religion et les actes légitimes, fières, justes et impitoyables de notre philosophe ? Notre religion est dualité d’amour et de cruauté et celle-ci est constamment refoulée sous prétexte de pseudo humanisme et de sensiblerie mal placée ; notre force secrète est dans la libération fantasmagorique de la violence légitime vers l’inaltérable clémence finale et tel fut l’acte magistral de clémence et de miséricorde du sublime philosophe de la religion simple lorsqu’il confirma à la face du peuple prédateur dans son entrée finale de la cité d’Athènes que ce jour était un jour de miséricorde ; saches que l’amour de Dieu par l’impitoyable droiture de la morale divine est l’aiguillon de la tolérance molle et cette dernière reste immuablement et immanquablement ce poison mortel infligé à la force vive des puissances religieuses par la face vipérine et tentaculaire de l’irréligion devenue peu à peu nihilisme. »
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dis : « La maladie de la religion simple réside dans l’incroyable insignifiance par laquelle la juridicité s’est plongée dans une inflation de jurisprudence casuistique de la pratique, s’attachant à des détails minables et inutiles de la praxis morale, à des détails minables du monde surnaturel, persistant à considérer que côtoyer un incroyant c’est à dire un être humain doté de rationalité et d’humanité serait comparable à toucher un porc qui s’est roulé dans de la boue, s’attachant à magnifier la faiblesse mentale contre toute exégèse et contre toute herméneutique, contre la contextualité du livre simple, contre les raisons cachées et apparentes par lesquelles Dieu énonce un propos, contre la contextualité biblique, contre la connaissance économique objective. Ainsi la théologie de la religion simple s’est consacrée pendant des siècles à des détails casuistiques pitoyables -en appelant cela du « droit »- et même si la casuistique en tant que branche herméneutique reste fondamentalement nécessaire, les « savants » simple ont en réalité complètement oublié la simplicité originelle de leur religion, ils ont oublié la simplicité du saint livre simple pour entrer dans la complexité des traditions tout en refusant la complexité rationnelle de l’abstraction philosophique et scientifique qu’exige en réalité la simplicité sublime de la révélation. Au lieu de consacrer leur énergie à l’expansion du savoir universel et au salut matériel de l’espèce humaine, les « savants » de la religion qui ne veulent rien savoir ont décidé des détails futiles de la façon dont je devrais prier, déféquer et respirer. »
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dis : « Les horribles et méchants représentants de la religion simple réfléchissent de la même manière que ceux qui passent leur temps à faire des critiques nauséeuses de la religion simple : lorsqu’ils voient un verset de Dieu qui apparaît violent, les uns dénoncent la violence, les autres la prônent… Sans se rendre compte que cette violence est justement, un aspect découlant des possibilités in envisagées d’un droit universellement valide, une apparition de l’explicite, substantif du verbe apparaître dérivé même du paraître, qui prend son sens même, lorsque l’application du principe de la lecture totale du livre simple dévoile qu’un verset dont l’aspect impitoyable isolé du texte et du contexte et qui semble explicite est justement un verset qui semble explicite et dont le sens ne s’éclaire qu’en référence à la totalité de ce qui existe du discours de Dieu, de la connaissance universelle qui oriente ce que l’on doit comprendre du discours de Dieu et de la contextualité en mouvement lorsqu’il y a évolution, abrogation, abolition d’un fait par un autre, d’un verset par un autre, d’un esprit par un autre, d’un contexte par un autre, d’une singularité par une autre en qui se dessinent l’universalité, d’une abrogation de la parole de Dieu par la parole de Dieu, d’une abrogation de la cruauté par la miséricorde et de la miséricorde par la cruauté, du malheur par la félicité, de la souffrance par la revanche, de la paix par la guerre et de la guerre par la paix et du talion par la magnanimité et dont l’apparent du sens en qui se cache toujours un inapparent axiomatique et conceptuel jette un voile, un aveuglement, un égarement sur ceux qui ont massacré l’âme de la religion simple en la critiquant, en la jugeant, en la prônant, en luttant pour elle ou en luttant contre elle en ayant cru avoir lutté pour elle et en luttant contre elle en croyant l’avoir détruit par elle. Ainsi saches que lorsque l’on déclare qu’un verset, un fait, est suffisamment explicite pour ne pas être interprété, on en dégage un sens carencé là où une vue plus générale montre qu’il n’a pas le même sens en son aspect explicite, au moment même où on ne fait en réalité que l’interpréter dans une vue où l’on ne s’est pas donné la peine d’avoir une vue plus universelle, l’interprétation obtuse du livre simple consiste donc à saisir le sens isolé comme suffisamment explicite pour le juger ou pour en tirer un enseignement sans vision universelle, là où l’explicitation n’est pas totale, on prétend qu’elle l’est… Enseignement, jugement péjoratif du livre simple et des actes du philosophe par le simple fait que dans un contexte et dans un texte il faut en l’apparent de l’explicitation carencée du verset et du fait les déclarer, les affirmer, les dénoncer pour les juxtaposer, bien plus les lier, à des idées, à des actes, à une prédication, à un jugement, à une conclusion définitive du type « le livre simple est criminogène », ces chimères de la pensée antireligieuse ou pro-religieuse, c’est ce qu’on appelle en fin de compte une pleine contradiction performative où en proclamant l’objectivité, on agit dans la subjectivité, où en déclarant que la criminalité de la religion simple est perçue de manière objective et qu’il est impossible qu’elle soit subjective, on révèle dans son exposé sur la religion que cette démonstration de la criminalité du simple est justement une vision subjective au moment même où elle se prétend objective, où vous déclarez que vous avez saisi objectivement le sens d’un verset là où vous démontrez que vous l’appréhendez subjectivement tout en prétendant l’avoir saisi objectivement en proclamant un chat est un chat, j’annonce l’objectivité, la clarté, l’évidence là où je plonge dans la subjectivité, à l’instant même où l’on peut néanmoins établir que l’interprétation ultime, finale et objective de la vie du dernier des philosophes est possible par la mise en adéquation objective -et non par la confrontation, l’opposition artificielle que l’on fait passer pour réelle, la non conciliation- des enseignements moraux et scientifiques de la réalité objective avec la véhémence et la miséricorde des sublimes paroles de Dieu : comme le dit le bon sens, le vrai ne peut contredire le vrai et la connaissance de la vérité ne peut se compléter que par la connaissance de l’autre face de la vérité. Ainsi sache que lorsque l’on interprète un verset de Dieu en le juxtaposant à la totalité du livre simple, des faits et de l’histoire, on prétend avoir interpréter correctement les paroles de Dieu pour l’opposer à ses principes subjectifs -les principes subjectifs par lesquels on juge un verset, distincts de la connaissance objective- et pour l’interpréter par des choix subjectifs -l’interprétation subjective, le choix arbitraire d’interprétation du sens du verset, le choix arbitraire d’un sens du verset pour le juger selon un critère objectif distinct de l’interprétation de la totalité, d’une prise en compte des interprétations possibles anti-thétique du sens additionné d’une structuration interprétative objective du livre simple qui s’extrait de la connaissance morale objective ou universel éthique de la morale scientifique, morale scientifique produite par certains versets du livre simple- et avoir transmuter tout inapparent en apparent, toute miséricorde en cruauté et toute cruauté en miséricorde au moment même où l’on n’est point dirigé par une analyse objective de la réalité et de la nature intrinsèque de l’homme et de l’univers mise en adéquation à une analyse objective de la structure téléologique, didactique et objectiviste du livre simple donnant des exemples temporels d’où se dégagent des principes universels pour une application temporelle là où on a pris l’application temporelle pour une directive universelle tout en prenant la directive universelle pour une application temporelle, tout en confondant l’exceptionnel avec l’éternel, le ponctuel avec le continuel, le temporel avec l’intemporel, le singulier avec l’universel, bref des confusions récurrentes et classiques.
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « N’attendez nullement de moi un rejet quelconque de la simplicité rigoureuse et certes je ne le rejetterai pas ! Jamais ! Cet élan véhément, puissant, juste, conquérant, fanatique et fantasmagorique, je le soutiens par tout le cheminement de mon esprit et par toute la puissance que Dieu a insufflée dans les méandres de mon âme... Et encore faut il savoir que j’entends par véhément, puissant, juste, conquérant, fanatique et fantasmagorique, la revivification général de la religion des endormis dont le réveil ne consiste pas à propager la sauvagerie et le crime mais le fanatisme et l’exaltation rationnelle. Cependant ma conception du bien objectif de la religion simple ne peut s’accomplir que dans un monde où règne l’abolition de toute structure étatique conforme à l’état originel de l’émergence de la nomocratie du philosophe ou du moins l’indifférence face à toute structure étatique: l’état théocratique de la religion simple, la nomocratie du philosophe, doit acquérir des fondements non coercitifs conformes à la pratique du philosophe dans l’institution de la nomocratie de la religion simple contractuelle non imposée et unanimement approuvée par les représentants des habitants d’Athènes en tant que cette absence de coercition ne signifie pas l’abandon du combat sur le chemin du philosophe par l’exercice de la violence légitime et en tant que la violence légitime est tout ce que Dieu ordonne par l’exercice du concept philosophique et malgré toutes les apparences humaniste de guerre juste aussi appelée guerre sainte visant à établir les droits des hommes, les droits des croyants et les droits de Dieu en conciliant du mieux possible les droits de Dieu et les droits des hommes. Il dit : « Il est de notre devoir de haïr ceux qui nous haïssent et de les inciter à initier la violence contre nous lorsque nous avons les capacités matérielles de répliquer par la violence légitime afin de répandre en toute légitimité la religion de Dieu. La torsion des principes de l’éthique au service de la religion répondra à la torsion de la religion au service de l’éthique qui nie la religion. » Il affirmera : le livre simple proclame des actes impitoyables afin de les muer en miséricorde… Mais non ! Non ! Vous n’aurez pas de moi ce discours stupide faisant de la religion simple l’égide de la tolérance faussement universelle ! La religion simple est amour de Dieu mais la religion simple est colère de Dieu envers tout ce qui prône l’abandon de la cruauté et signe la mort illusoire et sociologique de Dieu ! Du refus de la haine, ne naît rien d’autre que la haine. La cruauté est un des noms de la religion simple, la colère est un plein attribut de Dieu L’Unique. Entendez, écoutez, méditez cette voix qui s’élève à la gloire de la religion sulfureuse et inclinez vous face à la puissante sagesse de la cruauté du monothéisme du philosophe, je suis comme tout être humain la main de Dieu qui s’élève jusqu’à la cime des combats éternels : celle de l’affirmation de sa volonté de vivre contre une autre volonté de vivre bien plus vaste, la religion simple de ce combat éternel de la volonté contre elle même devient condition universelle du monde des vivants, il devient cet espoir unique du monde des mortels qu’il n y aura plus de volonté de vivre qui s’opposera à la nôtre ou paradis, il devient aussi et ensuite le commandement du bien qui se manifeste aussi par la cruauté, il devient enfin manifestation de la guerre juste menée par des insensibles de la religion simple venant combattre dans les rangs des démunis la tyrannie latente de la sensiblerie pseudo-humaniste, l’imposture du modernisme libertin pseudo moral tout autant que la rigidité de ce conservatisme pseudo moral.
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « Etre pacifique ne signifie pas être pacifiste. Le pacifisme, la sensiblerie sont des monstres émotifs de la niaiserie humaine qui a contaminé depuis toujours la religion et qui génère la confusion conceptuelle où sans s’en rendre compte l’on est inefficace par la satisfaction primitive de bienfaisance, revenons par exemple à ce riche qui croit qu’il a aidé les pauvres en liquidant sa fortune alors qu’il pouvait la faire fructifier pour combattre sur un plus long terme et de manière plus efficace et moins spectaculaire la pauvreté, ce qui n’a rien à voir avec ce riche qui liquide sa fortune, pour anéantir sa volonté de vivre, c’est à dire par pure morale et certes si toute l’humanité faisait comme lui, il n y aurait plus d’humanité. L’état pacifique quant à lui est une modalité de la Miséricorde humaine faite au nom de la Miséricorde ultime de Dieu, qui a pour but l’efficacité et l’utilité sans renonciation à la symbolique de cette miséricorde comme inhibition de sa volonté de vivre qui doit aussi se manifester par une inhibition concrète et matérielle de cette volonté. »
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « Colère ! Colère ! Colère ! La colère de Dieu est comme un ouragan qui détruit tout et l’on ne peut juger l’ouragan comme étant moral ou immoral, criminel ou innocent, bon ou méchant… La guerre religieuse est un commandement fait à l’homme qui exprime la colère de Dieu à travers l’acte guerrier du croyant qui s’exerce sur l’incroyant, la guerre sainte est alors colère de Dieu contre l’incroyant, Droit du rang de la divinité sur le rang de l’humanité analogique au droit du rang de l’humanité sur le rang de l’animalité car comme j’ai le droit légitime et cruel de tuer un animal pour le manger, il apparaît cette écrasante vérité méprisée que Dieu a le droit absolu, et non pas seulement le pouvoir, de nous écrabouiller comme Il le veut et quand Il le veut, et comme il apparaît que je puisse prendre en pitié cet animal que je veux manger, il n’est pas à exclure que Dieu prenne en pitié cet homme qu’il a de plein droit la possibilité d’écrabouiller : quand allez vous comprendre que la réalité objective est cette écrasante chose qui vous écrabouille mais que vous ne pourrez jamais écrabouiller… Concluez alors par vous-même que la guerre simple n’est ni morale, ni immorale, ni criminelle, ni innocente, ni bonne, ni méchante non pas dans les fins de son action là où il y a une morale voilée par la cruauté- mais dans son action même comme manifestation cruelle de la réalisation de la morale –là où la putréfaction amorale de ce monde est compensée par la putréfaction amorale du sang de ce monde. » Le moyen amoral justifie la fin moral lorsque l’objet de la fin moral niant la morale est immoral, le moyen de la fin morale est naturellement amoral. Réponds-lui : Et comment accomplir la morale en la niant ? Il s’agit de nier en apparence la morale pour nier ceux qui nient la morale. Prenez ainsi l’exemple du chapitre 40 de « Vers une société sans état » de David Friedman et vous comprendrez que l’action de rendre justice prise comme phénomène peut être fondamentalement cruelle et isolément illicite. Un moyen amoral pour une fin morale, un établissement moral pour une fin immorale, telle est l’opposition entre le méchant croyant et l’horrible mécréant. Mais Il apparaît par la suite que Dieu affirme bien souvent mais non systématiquement : « Ma miséricorde l’emporte sur Ma colère » et qu’ainsi la guerre accomplie par les croyants comme outils pour Dieu est la réalisation d’une intention attribuée à Dieu provenant de la manière dont les croyants ont perçu ce qu’est Dieu mais certes, là encore, la Miséricorde est l’un des principes fondamentaux de la perception religieuse de Dieu. Ainsi il apparaît fondamentalement que la miséricorde de Dieu s’exerce y compris lors de l’acte de guerre et précède l’acte de proclamation de la guerre, tel est le mouvement de la religion, tel est le principe de la religion simple, tel est l’esprit de la religion simple, telle est l’âme de la religion simple, telle est la destinée de la religion simple, telle est la force de la religion simple, telle est la grandeur de la religion simple, telle est la dignité de la religion simple, tel est l’honneur de la religion simple, honneur, dignité, grandeur, force, destinée, âme, esprit, principe qui dépassent l’apparent impératif catégorique de la guerre… La miséricorde de Dieu embrasse tout sauf le pseudo-humanisme, encadre tout sauf le pseudo-humanisme, définit tout y compris la gravité du pseudo-humanisme… Et définit tout y compris les règles de l’établissement de la guerre… Lorsque le philosophe et ses compagnons par lesquels la guerre a sa légitimité suprême et a son sens dans une contextualité donnée de la prophétie n’existent plus, nous devons oser affirmer que certaines règles n’ont de sens que dans le cadre de la vie de celui par lequel est advenue la règle ce qui n’exclue en aucun cas la nécessité de règles invariantes de la guerre extraites des actions du philosophe et surtout du livre simple et ce qui n’exclue en aucun cas la nécessité fondamentale de l’existence de la notion philosophique de guerre juste non pas systématiquement défensive mais fondamentalement conforme à l’extraction des possibilités in envisagées du droit naturel que nous appellerons « combattre sur le chemin du philosophe »… Et rappelez vous ce célèbre propos d’un disciple simple du philosophe qui s’étend à une grande partie des actes de l’espèce humaine : « Accordez votre miséricorde à ceux qui sont sur terre, le ciel vous accordera la sienne ». Accorderez-vous alors votre miséricorde à ceux qui ne la méritent pas ? Et qui la mérite et qui ne la mérite pas ? Et qui es tu pour déclarer qu’un tel ne la mérite pas ? Certes mais qui es tu pour déclarer qu’un tel justement la mérite ? Mais la guerre est un ordre divin ! Non ! Non systématiquement ! Mais quand, alors, la guerre est un ordre divin ? Et est cet un ordre divin que de transformer un acte, un propos dans un contexte en une chose qui doit se reproduire en tout contexte ? Tu as pris ce qui est valable en un temps, en un lieu là où aucune directive divine ne t'obligeait de le prendre pour une chose qui est valable en tout temps, en tout lieu et tu as pris une chose qui est valable pour tout temps, pour tout lieu là où aucune directive divine n'édictait que ceci n’est valable qu’en un temps, en un lieu: et cependant là où il n'y a aucune directive divine, il n'y a pas forcément liberté. Par ailleurs le contexte qui succède à un contexte, l’acte prophétique qui succède à un acte prophétique, le verset qui succède à un verset, la théologie qui succède à une théologie et la philosophie qui vient après une philosophie ne sont pas forcément ceux qui sont éternels, meilleurs et à jamais les plus appropriés tandis que le verset, l’acte, la théorie juridique et la philosophie antérieurs ne sont pas périmés pour autant : il ne faut pas pour autant les oublier et les supprimer de notre jurisprudence pour la constitution même de la philosophie suprême. Tu vois des faits, des propos, des versets et des actions et tu en conclu que la guerre est un ordre divin par une universalisation abusive non universellement, systématiquement nécessaire et valide, tu vois des faits, des propos, des versets et des actions et tu en conclu que la guerre n’est pas un ordre divin par une universalisation abusive non systématiquement nécessaire et valide par a priori rationnel pleinement scientifique, ce qui est valide pour un contexte ne l’est pas forcément pour tout contexte, et ce qui est valide pour un contexte est aussi parfois valide pour tout contexte car enfin ce qui est valide pour tout contexte est il forcément approprié pour un contexte et reste t il alors valide pour tout contexte ? Tu édictes, tu proclames que c’est un ordre divin, tu pars d’un particulier pour édicter un universel et cependant tu ne te poses pas réellement la question de savoir si en ton universel, il n’y a rien qui puisse être plutôt considérer comme un singulier -et c’est ce que font les réactionnaires et les simples, ce qui est l’erreur inverse de ceux qui ne voient en ce particulier aucun universel se réalisant, devant se réaliser et devant persister -et c’est ce que font les modernistes, les subjectivistes, les historicistes et les nominalistes, ainsi partant de faits, tu universalises ces faits là où il faut se poser la question de l’universalité et de la singularité afin de ne point prendre l’universel pour un singulier et le singulier pour un universel, et considérant cela comme un ordre divin là où un fait, un propos, un verset, une action génèrent soit une singularité soit une universalité dans son intégration à la totalité du monde, de l’univers et de l’histoire des hommes et des peuples de ces univers, tu proclames un exotérisme classique de la religion simple dont les principes ne sont pas axiomatisés et dont l’absence d’axiomatisation est une insulte à mon intelligence… Et certaines constructions exotériques demeureront cependant meilleures que d’autres... L’expression de l’ambiguïté annonce l’affirmation de la vérité… La guerre est à la paix ce que la colère est à la miséricorde, mais si vous proclamez continuellement la guerre au moment même où le temps ne permet plus de l’envisager, au moment même où seule la paix est à envisager, au moment même où seule la pitié peut vous inspirer, au moment même où seule la miséricorde est à proclamer, au moment même où l’avènement de la raison dans l’histoire ne permet plus d’envisager la guerre que sous certaines restrictions pour le salut de l’humanité, au moment même où l’ordre divin n’est pas atemporel, non contextuel, pour le triomphe stratégique de la divinité et le salut même de l’humanité, et par le triomphe de la divinité et le salut même de l’humanité, restera t il alors un sens à la miséricorde au moment même où vous l’avez niée ? Et comment oserions nous affirmer qu’il y a encore miséricorde lorsque vous ne cessez de la minorer ou de la refuser en la supprimant des domaines de la félicité ? Et comment la miséricorde ne se réaliserait pas par la paix ? Et pourquoi l’expansion ne se réaliserait que par la guerre et jamais par la paix ? La religion simple ne s’est elle pas propagée jusqu’à Athènes par l’unique force du commerce en un échange mutuellement consenti ? Finalement sur quelles règles se fonder lors de l’utilisation de la rationalité ou démarche scientifique inductivo déductive partant d’un cas pour en extraire la règle pour un autre cas ? Devons nous aller jusqu’au bout de la non contradiction ou continuellement délimiter la raison ? Et comment la raison encadre t elle l’action ? Et comment l’action encadre t elle la raison ? Tu me questionnes sur la guerre religieuse et cependant il n’est pas toujours évident d’y répondre ! Tu me parles de la raison et cependant il n’est pas toujours évident de la pratiquer et il est parfois bien séduisant de l’utiliser sans la limiter pour ainsi la magnifier là où l’on ne fait que magnifier la rationalité exigée par la divinité. Mais certes je m’en remets à Dieu car Lui seul possède la connaissance ultime et, enfin et ainsi, affirme qu’il est peut être impie celui là même qui traitait les autres d’impies, celui même qui refusera de proclamer à la face du monde et de l’univers : "Celui qui ne comprend pas l’impiété d’autrui se verra privé de la miséricorde divine." et certes telle fut la réalité méprisée et voilée et l’une des deux faces immuables, complémentaires et éternelles de l’âme, de l’esprit et de la sagesse du sceau des philosophes.
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « Le marxisme et le libéralisme ou encore la religion ne sont que différents degrés objectivés, systématisés et conceptualisés d’inhibition du vouloir vivre et des prédispositions culturelles et organiques que sont l’équité, l’altruisme et l’individualisme qui se forment au cours de la vie de chaque individu et qui ne sont eux-mêmes que différentes expressions de la régulation de la volonté d’expansion de notre vie et de celle des autres. Car si nous répandons individuellement nos pulsions de vie, nous avons en chacun de nous des dispositions à l’inhibition de l’expansion illimitée de notre pouvoir sur la matière de ce monde, véritable manifestation de l’expansion de la vie ; cette expansion illimitée ne se fait systématiquement au détriment direct d’autrui ou contre le droit d’autrui, seulement l’individu ressent plus ou moins le besoin d’une inhibition de son expansion comme vanité absolument légitime c'est-à-dire comme inhibition de son expansion sur un plan pour sa satisfaction sur un autre, de même l’individu peut naturellement voir « l’injustice » dans la richesse ou dans le bonheur quelconque d’autrui comme jalousie absolument légitime : il veut voir s’accomplir l’expansion de sa vie comme la richesse et les biens de ce monde et considère que celle d’autrui -Dieu comme personne juridique ou un autre homme- se fait à son détriment ou se fait tout simplement alors que la sienne, c’est à dire entre autres sa richesse ou la richesse d’un groupe humain ne se fait pas. La richesse et les biens de ce monde sont un particulier de l’expansion et l’expansion est un universel de la richesse. Il existe trois grands particuliers de l’expansion : l’expansion biologique, l’expansion psychologique et l’expansion matérielle dont la richesse. Ainsi, il apparaît dans la putréfaction idéologique de ce monde que l’on a beau dire aux socialo communistes, aux socio démocrates : vous vous contredisez, votre idéologie est une perversion et une déviation inconséquente de nos prédispositions naturelles à l’altruisme et à la justice et on a beau dire aux libéraux et aux libertariens : votre vision du monde est carencée car votre individualisme méprise la réalisation efficace de principes moraux universellement valides que vous refusez d’admettre pour universellement valides. On a beau dire aux antireligieux et aux pro-religieux, votre vision de la religion simple est débile justement là où vous dénoncez une débilité apparente aux yeux de l’incroyant et justement là où vous la prônez naïvement pour le croyant. Malheureusement, beaucoup resteront la plupart du temps dans leur vision obtuse du monde : des débiles qui endoctrinent d’autres débiles. La tache de la sagesse consiste à éviter les réflexes idéologiques que chaque groupe politique cherche à inculquer à l’apolitique. Un pervers nazi libertarien se défendra d’être un nazi parce qu’il est dé étatisé, dans son oubli qu’il ne suffit pas d’être dé étatisé pour cesser d’être nazi dans sa mentalité et il se défendra ainsi d’appartenir à la droite nationaliste mais dés lors que l’on discute avec lui, on s’aperçoit que sa mentalité est imbibée d’un refus malsain de l’autre –dé étatisé certes-, là où l’on peut avancer qu’il existe un refus et un écrasement sain et légitime de l’autre, refus nauséabond et malsain qui s’est justement développé par la droite nationaliste ou conservatrice, et ainsi il faut assumer ces opinions et avouer ouvertement ses sympathies pour le conservatisme ou les thèses dé étatisée du nazisme et cesser l’hypocrisie, ce qui ne signifie en aucun cas persister dans sa perversion une fois qu’elle est avouée. Dire par exemple que l’on tente d’instaurer inconsciemment le collectivisme sous une forme sociale démocrate ou par un suffrage universel : cesser de se mentir à soi même et aux autres quant à la dimension étatiste collectiviste d’une sociale démocratie qui en toute humanité et en toute sincérité porte en elle les germes du totalitarisme là où elle prétend s’en débarrasser. Dire que l’on est raciste, assumer son racisme et cesser d’être hypocrite : voir l’inimitié de l’anti racisme naître chez autrui. Dire que l’on veut l’hégémonie de La religion simple ou l’écrasement de la religion simple et le dire devant tout le monde : cesser de prétendre qu’il y a une voie médiane entre la vérité simple et la perversion de l’anti religieux ou entre la revendication antireligieuse et la véhémence religieuse. Certes toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire et il faut parfois de la mesure et de la bienséance pour ne pas attiser les passions et les polémiques lorsqu ’est enfin venu le moment de s’en débarrasser après justement s’être réfugié dans les doux méandres d’une délicieuse haine… Car, mes amis, si personne n’affiche spontanément la part de virulence qu’il y a en lui, l’épuration n’est plus possible : il faut affirmer sa haine et son mépris puis les effacer pas à pas vers la recherche de l’unité des civilisations intelligentes dans la réalisation pacifique de la Doctrine Universelle : une volonté de vivre, de survivre et de revivre, et certes la plupart des gens ne veulent pas effacer les passions une fois ces dernières attisées, tandis que d’autres par bienséance ne veulent pas les assumer, ce qui conduit à une haine constamment contenue c’est à dire hypocrite et refoulée, et ne pas être hypocrite tout en maîtrisant la haine, telle est la sagesse et la volonté d’un philosophe mystique, d’un bon croyant qui se décide enfin à s’ériger en ami mesuré de la haine et de l’inimitié. Tous ces excréments que sont les lectures biaisés de la réalité objective et de ce qu’elle nécessite comme fondamentalisme, philosophie politique fondamentale, et qui se sont développés dans la constitution de différentes philosophies politiques ont massacré la part de vérité intuitive ou de pertinence qui résidait dans les philosophies politiques qu’a générés l’histoire humaine : il est possible de bâtir une philosophie politique unifiée et universellement valide : les apories peuvent se résoudre. Il est possible d’unifier plusieurs philosophies politiques de telles sortes que chacune d’entre elles ait la conviction qu’elle a dominé l’autre par l’inimitié au cours même de cette union. »
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « Cesseras-tu d’être conformiste ? Je déteste deux choses dans la vie, les intégristes croyants et les intégristes contre les croyants, ceux qui ont nié la religion simple, ceux qui l’ont rejeté pour le nier, et ceux qui ont cru l’accepter pour l’affirmer ; je suis dégoûté par deux choses dans la vie, les intégristes de la croyance et les intégristes de l’incroyance ; j’ai «peur» de deux choses dans la vie, de Dieu et de celui qui n’a pas peur de Dieu… Y aurait-t-il alors offense à Dieu ? La peur de Dieu, la peur de celui qui n’a pas peur de Dieu, ne forment rien d’autre qu’une dualité de crainte et de dégoût qui se synthétise en une peur unique : la crainte pieuse de Dieu… La peur de ce que Dieu m’a préparé si je ne fais ce qu’Il me demande et la peur de ce que Dieu m’a préparé par une épreuve infligée par ceux qui justement ne font pas ce qu’Il demande car là encore Il m’a peut être préparé une épreuve à travers eux, pour moi, pour eux et par eux…En définitive se pose finalement cette triple interrogation fondamentale : pourquoi un tel dégoût pour ce qu’il y a dans le monde comme êtres humains ? Pourquoi une telle peur pour ce qu’il y a dans le monde comme êtres humains ? Pourquoi une telle haine pour ce qu’il y a dans le monde comme êtres humains ? Parce que j’ai la conviction que Dieu a placé en moi une certaine sagesse et qu’il est de mon devoir de lucidité de déclarer que certains hommes feront tout pour dévaloriser cette sagesse et le délire, l’immodestie, la folie des grandeurs, la recherche de l’anaphore, celle qui me rappelle l’exercice spirituel par excellence et ce qui précède le délire verbal lui même me font penser que les apôtres philosophes n’hésiteraient pas à faussement délirer c’est à dire à réellement menacer, scander en chœur cette menace proclamée, réalisée, réaliste et réalisable : « par cette sagesse, j’accomplirai l’adoration de Dieu et par cette sagesse je discréditerai ceux qui n’ont pas en eux l’adoration de Dieu et par cette sagesse je leur montrerai ce qu’est le feu créé par Dieu et par cette sagesse, j’affirmerai tout ce qui est en moi pour Dieu et par cette sagesse je leur montrerai la vérité qu’ils méprisaient pour s’éloigner de Dieu et par cette sagesse j’écraserai ce monde hideux pour Dieu et par cette sagesse je construirai ce monde fabuleux pour Dieu et par cette sagesse je sauverai ce monde pour l’amour de Dieu et par cette sagesse je proclamerai les noms de Dieu et par cette sagesse je réfuterai un autre au nom de Dieu et par cette sagesse je proclamerai la philosophie qui adore Dieu et par cette sagesse je dénoncerai ceux qui méprisaient encore et encore Dieu et là encore, encore et toujours pour l’amour de Dieu et pour l’amour de la croyance en Dieu et surtout pour le désir ardent et physiologique de l’expansion de cette croyance. La religion simple seule engendre le surhomme, la religion simple seule change les hommes, la religion simple seule fixe le devoir des hommes, la religion seule fixe la structure du monde où vivent les hommes, la religion seule apportera la félicité aux hommes, la religion seule fixera la destinée des hommes, la religion seule triomphera de la médiocrité des hommes, la religion seule dépassera la modernité des hommes » , toute ma quête philosophique tient dans la provocation face et dans ce monde, l'envie ultime qu'ils me haïssent tous pour une raison ou pour une autre, l’envie d’être censuré, d’être pourchassé, d’être méprisé, d’être raillé, qu'ils crient haut et fort que je suis un méchant et un idiot, je n'en serais que plus satisfait. Et j’ai le désir d’être détesté par ceux que l’on nomme « mécréants », « gauchistes » autant que par ceux que l’on nomme « intégristes » ou « extrémistes religieux ». J’exècre la lâcheté, j’exècre l’intégrité, et je m’exècre moi même et je hais l’absence de pureté et je proclame toute la pureté. Et par toutes ces contradictions et par toute la force et toute la puissance d’être du philosophe, je proclamerai ma folie jusqu’à atteindre un nouveau plan de l’existence fantasmagorique. Et au nom de ma folie, je n’oublierai pas d’user de ma raison. Et au nom de ma raison, je n’oublierai pas d’abolir la déraison… Pour cet unique but de l’accession à la folie mystique que la raison trouve par le dépassement de la raison par la raison. En ce livre, élément de mon oeuvre face à Dieu, je l’affirme, je le proclame et je le revendique, je suis l’adorateur de Dieu, à n’en point douter pour certains je serai un méchant, et saches mon ami que je suis le plus grand admirateur de cette méchanceté et le dénonciateur de la lâcheté, pourchassez moi et emprisonnez moi, car je suis l'intégriste de la tolérance et le frère de l’intolérance, je suis par lequel s’affirme la proclamation de la vérité ultime -l'axiome du réel et l'effondrement du monde- Le monde sensible existe parce que je ne puis le nier sans présupposer qu’il existe et rien n’indique que ce monde abjecte n’est point réel et cependant l’esprit humain ne cesse de se demander s’il est vraiment réel jusqu’à atteindre un solipsisme de la négation du Réel et non le solipsisme de sa suspension, qui démontre qu’il, le monde, est réel pour se plonger dans l’absence de suspension du Réel qui se définit comme ce que vous ne pourrez que virtuellement suspendre mais qui Lui pourra de Sa Toute Puissance réellement vous suspendre. Le monde finira par s’effondrer mais rien ne nous empêche de le contrôler et je le hurle sur tous les toits, je suis un méchant, et par l’art littéraire je décrirais en partie par l’esprit mes propres constructions de l’esprit et certes Dieu a fait des gnostiques des surhommes anti-nietzschéen pour finir par dénoncer par la bouche de l’un d’eux la médiocrité mondiale et ré initier les fondements philosophiques, religieux et économiques de la conquête effective de l'univers. Sache que le véritable solipsisme, celui qui mène à la connaissance objectiviste, réaliste et réelle du Réel et du réel est le solipsisme de la Négation, non celui de la Suspension. »
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « Nous les croyants lucides, nous annonçons le chemin et la méthode objective vers la détermination de la vérité par son adéquation scientifique avec le monde sensible mais nous n’en sommes pas les premiers initiateurs, les uniques annonciateurs ni les uniques détenteurs et cependant Dieu a intégré en la religion simple l'essence inavouée et non formulée d'un projet fantasmagorique, annonçons dorénavant la décapitation du conformisme "occidental" et "oriental", l'établissement des principes philosophiques de la conquête humaine de l'univers et revendiquons la religion simple, le prosélytisme et l'expansion de la religion simple par une croissance exponentielle de la propriété légitime de telle sorte que le contrôle de la matière de ce monde s’accomplisse par la douce haine des mains croyantes, l’état véritable c’est à dire le fruit de son abolition, est une élite naturelle, celle des véhéments, celle de ces hommes qui ont une vision ultime et fanatique de la vie, celle de ceux qui pensent que la nature ultime de la totalité existante est spirituelle, non pas le fanatisme des savants débiles de la religion simple mais le véritable fanatisme mystique, ce rayonnement naturel de la pensée, de la philosophie par l’excitation guerrière à la violence légitime, par le dispositif sociologique d'incitation intense légitime et non coercitive à la conversion des individus à la religion simple et par le rayonnement naturel de l'appel massif, artistique et civilisationnel, sublimé, fantasmé, guerrier, fanatique et fantasmagorique à la conversion fonde l’irrésistible prélude au fanatisme spontané des hommes. Dois-je annoncer l’expansion de la religion simple par le fer, le feu et le sang ? S’il me venait à l’esprit de préconiser ces méthodes, cela signifierait pour moi la trahison pur et simple de mon fanatisme mystique. Celui qui dit « écrasez l’infâme », « combattez l’intolérant » est lui-même fanatique dans l’acte même de proclamation de combat contre le fanatisme et dans l’acte même de ce combat et il n y a aucune honte à cela tandis qu’il ya une honte à le nier : il est naturellement exalté et partisan convaincu d’une cause ou d’un combat et nous n’avons pas à rougir d’être fanatique ni à estimer que la vérité doit être imposée par une disposition du droit universel, pour le droit universel lorsqu’elle ne s’impose pas à cause d’une vision carencée et biaisée c’est à dire agnostique ou subjectiviste de ce droit universel, plus clairement il n y a aucune honte à être fanatique lorsque votre combat est objectivement juste indépendamment de la conviction intime que votre combat est juste et toute mon œuvre est la démonstration indirecte et parfois discrète que la religion est objectivement juste, la religion n’implique pas plus le fanatisme que l’athéisme n’implique la tolérance indépendamment des spécificités d’un athéisme et indépendamment des spécificités d’une religion, c’est initialement la volonté de vivre qui génère le fanatisme et certes ni la religion, ni l’athéisme ne sont dénués de volonté de vivre. Un athée peut être fanatique tandis qu’un religieux un fervent adepte de la tolérance molle, un religieux peut être fanatique, un athée accidentellement tolérant… Ce dernier pourra par la suite introduire une relation entre son athéisme et sa tolérance, de même un religieux entre sa religiosité et sa tolérance, relation qui n’existe que dans sa vision subjective et sa construction niaise de l’athéisme, son lit de Procuste idéologique, ses délires anti religieux consensuels et entendus, ses divagations fanatiques contre le fanatisme de la religion, son affirmation intolérante parce que aussi virulente de la tolérance exaltée contre l’intolérance et l’archaïsme de la religion ; en ce sens l’athéisme tolérant est infiniment plus hypocrite, vicieux et pervers que l’intolérance avouée de la religion archaïque : tous les bons sentiments, toutes les grandes causes « humanistes » toutes les dons apparents de sa volonté de vivre et autres niaiseries pseudo humanistes nient, cachent bien ou mal et enrobent de soie et de beaux idéaux toute la virulence naturelle qui est en eux, attendu de plus que le combat pour leur cause n’a pas forcément un fondement objectif et une vision exhaustive et parachevée du monde, leur virulence ne s’en trouve même pas justifiée. Plus une religion est virulente, moins elle est hypocrite mais une religion virulente n’est pas forcément criminelle et l’absence d’hypocrisie ne dédouane pas du crime et n’impose pas l’économie de la justice et certes la virulence de la religion simple jamais ne se sépare de son implicite qu’est la justice non fantomatique et véridique, toujours la virulence simple ne cesse de cacher le socle solide et pourtant réel qui la lie à la justice universelle, ce qui fait de la religion simple, en raison de sa non hypocrisie et du voilement des raisons profondes de sa virulence et des raisons herméneutiques et pédagogiques de son apparent simplisme, en raison aussi de la médiocrité de ses « juristes » historiques et compilateurs et en raison de la médiocrité globale et du manque de créativité et de facultés intellectuelles de certains peuples simples, une religion beaucoup trop choquante et brutale, insultée, biaisée, déformée, rejetée, méprisée par les croyants et par les non croyants dans un vaste délire civilisationnel anti religieux ou pro religieux et dans une vaste déformation de la religion par la religion et par l’ennemi de la religion… tandis que les « extrémistes » débiles de tous bords lient artificiellement leur virulence à un fantôme de justice contextuelle déterminée par des objectifs politiques et des calculs étatistes ultra collectivistes surtout chez ceux qui se défendent de tout collectivisme, justice contextuelle elle-même liée artificiellement à la justice véridique et éternelle qui est alors insultée, déformée et instrumentalisée pour réaliser les délires idéologiques du moment. Mais qui suis-je concrètement, moi qui vous parle ? Un exalté, un fanatique dans la meilleure acception du fanatisme : quelqu’un d’enthousiasmé par sa propre philosophie et quelqu’un qui démontre la valeur objective de sa philosophie pour justifier l’exaltation que soulève sa philosophie, quelqu’un aussi qui essaye de faire naitre l’exaltation pour sa philosophie sans sombrer dans la violence physique, quelqu’un qui veut modifier la face du monde, influer sur le cheminement de l’humanité. Face à ce monde insipide, Je reste prosélyte et je revendique le droit légitime de répandre une idée, par l'utilisation d'une gigantesque organisation privée qui par les dons des fidèles, les investissements en entreprises et le contrôle général de la matérialité du monde contre le matérialisme du monde, contre le matérialisme, établit une société où Dieu est pourquoi pas glorifié par le truchement et l’exploitation des possibilités infinies de la propriété légitime et par les méthodes de son expansion au prés des croyants de la religion simple. Contrôlez la matérialité du monde, possédez de l'argent et gagnez le massivement puis utilisez ce pouvoir de matérialité pour répandre la religion, dépensez cet argent dans ce qui a été nommé publicité mercantile et propagande gratuite, soyez créatifs et mettez en place la splendeur artistique pour sublimer l'image de la religion et encourager massivement à la conversion. Ce que l’on a nommé du nom malheureux de propagande est un des arts les plus subtils de l’espèce humaine. Il est vraiment dommage de charger des mots de tant de connotation péjorative, il est inutile de considérer leur étymologie, même s’il est parfois utile de changer radicalement de sens et de connotation. Mon parti est le Parti de Dieu et du philosophe. Mon sentier est le sentier de Dieu et du philosophe. C’est après tout le droit fondamental de tout être humain. L’archétype de la réalité anti religieuse est une réalité et non un songe. Il fut un temps où lorsque un pseudo philosophe athée, agnostique ou gauchisant venait aux médias pour répandre ses inepties philosophiques et jouer à l’intellectuel enivré de son conformisme pseudo humaniste encouragent en chacun de ses propos à la conversion au gauchisme et à l'athéisme, cela on pouvait l’appeler « liberté d'expression », « liberté de ton », « audace », « affirmation de valeurs universelles » mais lorsqu'un individu parmi les croyants ou même un religieux d’une autre religion fut amené à encourager les êtres du monde à la conversion et à la vérité fondamentale de la religion simple ou d’une spiritualité quelconque, on n'affirmait plus alors qu'il usait de sa liberté d'expression mais l'on interprétait cela comme un prosélytisme péjoratif, on le ridiculisait, un vulgaire et horrible réactionnaire, sans voir que derrière le ridicule il y a une vérité, sans voir que ce prosélytisme découlait de l’usage de sa liberté d’expansion et qu’il est une variante de la liberté d’expression, un prosélytisme assorti de propos tendancieux, de la religion, de l'intégrisme et cela dés qu'il y avait un appel solennel à la conversion à la religion simple, à l'illumination rationnelle et véhémente d’une vérité initialement logique pour la contemplation de la sagesse du philosophe. Cela fut systématiquement interprété comme une propagande sans noblesse non comme un art et une construction possible et honorable des exigences de l’être nécessaire qu’exige l’observation de la réalité objective. Comment disqualifier la pensée de l'autre en la traitant d'intolérante, d'intégriste, de totalitaire, de criminelle, de délirante, d'irrationnelle ? C'est ceux là même qui interdisent le prosélytisme et l'expansion de la religion simple qui portent les germes inconscients d’un totalitarisme se doublant d’une perversion morale qui prétend initialement lutter contre le totalitarisme. C'est ceux là même qui traitent les autres d'intolérants, de croyants, supprimant les possibilités de l'expansion fulgurante des origines qui sont fondamentalement objectivement intolérants et oppresseurs. Aussi, saches que le prosélytisme n’est que l’usage de sa liberté d’expression et que l’expansion de la religion n’est que l’usage de sa liberté d’expansion. Telle est la proclamation de la subversion de la religion simple épiphanique d’une virulence religieuse qui aboie, provoque, agace, insulte même bien plus qu’elle ne mord tout simplement parce qu’elle n’a plus besoin de mordre pour se répandre mais qu’elle a besoin de provoquer pour préserver sa dignité»
Il dit et ce n’est certes pas moi qui le dit : « ne trouves tu quand même pas la religion débile ? Et ton mysticisme inutile ? Et ton anti gauchisme maladif ? Et ta solennité ridicule ? Et ton discours profondément désagréable, trop virulent, trop lyrique, trop choquant pour certaines personnes, pour certains temps et pour certains lieux ? Réponds-lui : c’est la méthode même du livre simple ! Il te dit parfois des choses virulentes : les choses douces et consensuelles, même s’il faut les dire, endorment certaines personnalités. Ce que ce discours est pour toi n’est pas la saisie de l’intention ni même des opinions réelles de son auteur. Ton évaluation du discours et de l’auteur, ce ne sera jamais le discours en soi, ce ne sera jamais l’auteur en soi, d’où la difficulté parfois d’évaluer la beauté d’un objet lorsque cette évaluation prétend dire quelque chose de l’objet en soi et non ce que l’objet est pour moi, l’évaluation d’un style est toujours subjective, l’évaluation d’une vérité logique est toujours objective, avec cette réserve que dans l’évaluation logique, nous devons aussi prendre en compte la signification des phrases et du style que nous employons c’est à dire en définitive l’interprétation du sens réel des mots qui elle doit être la moins subjective possible pour la qualité de l’évaluation logique, et ceci est connu et évident. Je sais : ça peut se retourner contre moi, je sais que d’autres essayeront de me renvoyer cette virulence et je sais que certains pasticheront le lyrisme mais alors ils auront échoué dans la compréhension d’un message infiniment plus nuancé, moins virulent et moins lyrique qu’il n’en a l’air sans comprendre la fonction du lyrisme dans une œuvre gnostique et surtout ils ne verront pas que la virulence et la polémique sont une méthode revivifiante pour présenter de loin des problématiques de la totalisation du savoir pratique harassantes, dont le développement est ennuyeux et parfois extrêmement délicat : l’interprétation et le rôle positif des textes sacrés dans l’affirmation de la vie, la volonté de puissance et la morale, l’abdication de la volonté de vivre par son affirmation paradoxale, la volonté de vivre qui se révèle par la négation ou l’affirmation, la critique, le rejet ou l’exaltation lyrique de la religion, les limites morales de la technique, le délire anti technicien, anti capitaliste, anti eugénique et le délire potentiel pro technicien et pro eugénique, et enfin les limites éthiques ainsi que la bienséance formelle que l’être humain s’impose face au rejet de la religion, face à la religion, à l’économie, à la politique, au conformisme idéologique établi qui prétend lutter contre un conformisme idéologique établi et qui sont catastrophiques pour la réalisation efficace de sa double essence qu’est la spontanée volonté de vivre et de se répandre et la contrainte qu’il exerce là encore spontanément sur cette même volonté de vivre et de se répandre… Par la virulence j’affirme moi-même ma volonté de vivre de manière effective, le tout est que lecteur comprenne que ce n’est pas une atteinte à la sienne mais que par cette affirmation de ma volonté de vivre qu’est la virulence, l’on introduit à des problématiques de la volonté de vivre objectivée dans la religion, l’économie, l’état, les idéaux, la morale, formant un tout philosophique qui jamais ne peut être neutre et jamais ne peut être désintéressé ; l’honnêteté intellectuelle vous oblige à prendre position, à avoir une doctrine radicale et des choix philosophiques gnostiques et stylistiques c’est à dire pédagogiques non conformes à une époque, à un lieu, aux opinions, aux gouts, aux idéaux de personnalités, ce qui attire inévitablement contre vous l’inimitié, la haine, le mépris ou la moquerie ; c’est un lieu commun qui demeure fondamentalement vrai »